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dimanche 27 septembre 2009

Une peau de chagrin


Nelly Arcan s'est enlevée la vie. Morte de souffrance, elle a mis fin à la vie d'un corps dans lequel elle étouffait, un corps qu'elle tentait de modifier afin de s'y sentir bien.
Du moins, c'est ma compréhension très personnelle des nombreux articles écrits à son sujet et de ma lecture de certains de ses écrits.
Mais au fond, nous ne faisons qu'exprimer que ce que nous comprenons de ce qu'elle a bien voulu nous livrer, nous faire comprendre de sa souffrance et de son combat.
Pas de doute, sa douleur était réelle, profonde. Sa mort ne doit pas rester inaperçue. Elle témoigne d'un mal être bien réel de notre société, créée par cette dernière.
Le mal de l'image, l'image d'un mal.
L'image de la femme; la femme jeune, mince, sexy et provocante. La femme travailleuse et fonceuse. L'amante et peut-être effectivement, la pute.
Cette image de la femme, elle la portait partout avec elle, pour mieux la dénoncer, tenter de s'en libérer, mais semblait à la fois en être prisonnière.
Féministe à coup sûr, malgré que son style choque, mais c'est peut-être à cause de son image justement que ces écrits font mal, et à la fois nous portent plus loin en tant que femme.
Elle a quitté son corps qui la faisait souffrir, mais ses écrits demeureront et me feront réfléchir...
Merci Nelly.

lundi 21 septembre 2009

L'insoutenable légèreté de l'être

Quand une personne qu'on aime tombe malade, c'est notre univers en entier qui chavire. Plusieurs questions se posent et c'est à ce moment que nous réalisons que nous sommes des êtres temporels et mortels. Ce sont souvent les mêmes questions que nous nous sommes posées enfant ou adolescent: pourquoi suis-je sur la terre? Quel est mon rôle dans la vie? Qu'est-ce que je veux devenir? Pourquoi sommes-nous sur la Terre si nous redeviendrons poussière? Dieu existe-t-il? Je revisite actuellement ces questions et les réponses changent, se transforment, mais je sais que j'aime les gens proches de moi et que leur présence à mes côtés suffi à justifier ma présence sur la Terre.

La maladie rime souvent avec perte de poids. Je ne peux m'empêcher de trouver l'image idéale de la femme actuelle malade quand je vois justement des personnes malades avoir le poids des mannequins qui défilent ou posent pour nos magazines de mode. Une vie passée à vouloir maigrir pour finalement maigrir à force de soufrir...

La santé c'est peut-être notre plus grand gage de richese. Ne la gaspillons pas à trop vouloir se conformer à des images dictées, mais utilisons-la plutôt pour réaliser nos rêves car qui sait ce dont demain sera fait.

lundi 14 septembre 2009

Petit deviendra grand

Une nouvelle étude le confirme, les jeunes, mais très jeunes, sont de plus en plus préoccupés par leur poids ce qui nuit à leur bien-être. Cette étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Alberta et de Harvard s'intéressait à l'image corporelle d'écoliers de 5e année. Ces enfants ont donc 10 ans et déjà, l'idéal de minceur pour la femme et d'hypermusculature pour l'homme est présent. The fat facts on childhood body image - Health - 5. En effet, plus les fillettes sont minces, plus elles sont heureuses de leur image et du côté des garçons, pour être heureux de son image, il ne faut ni être trop mince, ni trop gros. Cette étude laisse donc sous entendre qu'il importe d'aborder l'image corporelle dès le plus jeune âge et non attendre le secondaire pour dépister ceux et celles à risque de troubles alimentaires ou ayant une faible estime d'eux-mêmes. En même temps, je ne peux m'empêcher de penser aux modèles qu'on envoie via les publicités, les téléromans, les magazines de mode et autres. Il est temps, je crois d'offrir des modèles diversifiés et réalistes aux générations futures et aussi de cesser d'associer bonheur et réussite à des caractéristiques extérieures. Le bonheur ne réside pas dans un chiffre exprimé sur une balance, mais bien dans la richesse de nos relations, l'accomplissement de nos rêves et cela est indépendant de notre poids.