JeSigneEnLigne.com

dimanche 5 décembre 2010

La vie, la mort

Ça fait un bon moment que je n'ai pas pris le temps d'écrire sur mon blogue.
L'automne fut chargé en émotions.
Je suis enceinte depuis maintenant 17 semaines et j'ai perdu mon père au tout début de ma grossesse.

La vie est remplie de contradictions.
La vie et la mort qui se côtoient en sont une des plus belles et des plus effrayantes à la fois.
Ce fut une réalité pour moi, lors de l'enterrement de mon père.
C'est assez étrange de se faire dire "Mes condoléances" suivi de "Félicitations!".

Un enterrement, ça nous confronte toujours à la réalité que toute bonne chose a une fin, même la vie. Avec mon petit bonhomme qui s'en vient, je me suis demandée ce que je voulais lui léguer.

Quand j'ai appris que j'attendais un garçon, je me suis surprise à être soulagée en me disant : "Ouf! Il ne passera pas par les mêmes étapes douloureuses d'acceptation de soi et du corps par lesquelles sa maman est passé". C'est vrai, j'ai souvent l'impression que c'est plus facile d'être un garçon que d'être une fille.

Ensuite, je me suis surprise à souhaiter avoir une fille un jour pour lui apprendre à quel point c'est merveilleux d'être une femme quand on réussi enfin à s'apprécier telle que l'on est et à se faire confiance, savoir qu'on a le droit de penser différemment.

C'est ce que je me souhaite à moi qui traverse actuellement une grande période de changements physiques, que de rester connectée à comment je me sens et d'aimer mes nouvelles rondeurs, sans trop me soucier du après, même si tout nous ramène à ce après pendant la grossesse. Tous les livres de maternité commencent (j'exagère à peine) par nous parler du poids de grossesse en nous donnant des trucs pour retrouver notre taille de guêpe après l'accouchement.

Quand je me surprends à me demander si j'ai pris trop de kilos ou à m'inquiéter de rester grosse après la grossesse, je pense à l'amour de mon père pour moi et je me dis que c'est là que se trouve le plus beau refuge intérieur et que bientôt, je connaîtrai à mon tour cette grande histoire d'amour. Pas un kilo en moins ou en trop ne rivalise avec ça.

vendredi 10 septembre 2010

Vive Jacob...

Jacob a pris le virage "anti-retouches" ... ou presque. J'ai l'air pessimiste avec mes points de suspension, mais pas du tout. Je suis très heureuse de cette décision. Ça fera en sorte que malgré que j'aie été déçue de mon dernier achat là-bas, je retournerai y magasiner!

Jacob est donc signataire de la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée... On repassera par contre pour la diversité corporelle. Eux-mêmes le précisent: les mannequins sont très minces et cela demeurera, donc pas de diversité, mais une certaine honnêteté de l'image. C'est un bon début et ça mérite d'être souligné!

Je suis surprise de réaliser que je vois peu de différences entre la photo d'origine, la photo utilisée et la photo retouchée! Elles sont toutes à mes yeux très belles et même, je préfère celle non retouchée. Et, je pense être une bonne représentante de la clientèle ciblée. Ça devrait faire réfléchir les autres détaillants de vêtements pour femmes!

Je vous laisse admirer les trois photos et dites-moi ce que vous en pensez et laquelle vous préférez!
Bon w-e!

mercredi 1 septembre 2010

Lectures de poids

Étant donné la nature de mon travail (je suis chargée de dossier à l'Association pour la santé publique du Québec sur le dossier des produits, services et moyens amaigrisants), j'ai lu plusieurs ouvrages sur la perte de poids. Certains m'ont scandalisés et d'autres m'ont ravis!
Je viens de terminer le livre d'Angelo Tremblay: Prenez le contrôle de votre appétit et de votre poids. Je suis surprise, j'ai aimé! L'idée générale c'est que si tu manges bien, de tout, que tu fais du sport, que tu dors bien et que t'es pas trop stressé, ton poids ne devrait pas trop être un problème. Donc il cible autre chose que les calories pour expliquer le surplus de poids! Mais, ce n'est pas mon préféré.

Une approche anti-régime
Monsieur Angelo Tremblay fait aussi dans l'approche anti-régime, mais il nous parle de calories, de piments, etc... Guylaine Guèvremont et Marie-Claude Lortie dans leur livre Mangez!, on ne trouve rien de tout ça! C'est de l'anti-régime de A à Z et on y apprend comment retrouver une relation saine avec notre alimentation et un peu pourquoi on l'a perdu.
Je le conseille à tout le monde, peu importe qu'on ait ou non un problème de poids, ce livre fait du bien!

Êtes-vous obsédée par les bonnes choses?
C'est le slogan d'une super campagne de lutte contre le cancer du sein de la Breast Cancer Foundation de Singapour qui s'est associée à la créativité de DDB WorldWild pour diffuser son message. Ils ont utilisé le bodypainting et le résultat est... magnifiquement parlant. Ça ramène à l'essentiel...

lundi 16 août 2010

Le pouvoir de l'image



Pour ceux qui ne le savaient pas, Tyra Banks est un peu la porte-parole américaine pour la promotion d'une image corporelle saine et d'un poids santé. Elle a fait plusieurs sorties publiques mentionnat que ce qui importait, ce n'était pas lepoids, mais la santé et qu'elle ne prononcerait jamais les mots diètes ou régimes dans le cadre de son émission. En fait, ces sorties publiques étaient en réponse à certaines mauvaises langues qui la trouvaient grossies et donc, moins jolies.

Après avoir dit à toute la planète à quel point elle était bien dans sa peau, elle a ... maigri! Le même phénomène s'est produit avec Jennifer Love Hewitt. Des paparazzis ont dévoilé des photos peu flatteuses de cette belle actrice montrant que cette dernière avait pris du poids. Suite à cela, Mme Love-Hewitt a fait une sortie publique lors de laquelle, elle mentionnait qu'elle était merveilleusement bien dans sa peau et que d'être une taille 6, ce n'était pas ête grosse. Plusieurs femmes étaient heureuses que ces deux beautés disent publiquement que malgré leur prise de poids, elles se trouvaient magnifiques ainsi!

Est-ce que le fait que toutes les deux ont par la suite perdu le poids gagné vient discréditer le message qu'elles ont envoyé aux femmes de ce monde? Ça se discute. Personnellement, je crois que oui. Pourquoi? Parce que leur perte de poids ne s'est pas faite au hasard. C'était une démarche choisie, surtout dans le cas de Tyra Banks. Elle en a parlé publiquement et a partagé ses trucs minceurs. Elle a beau ne pas mentionner le mot diète lorsqu'elle est en onde, appelons un chat, un chat, son processus en était un de perte de poids, 30 livres en moins de 6 mois, c'est un régime. Finalement, elle ne devait pas être si bien que ça, ce qu'elle confirme dans une entrevue dans laquelle elle mentionne qu'elle se sent plus en forme et qu'elle ronfle moins depuis qu'elle a perdu du poids.

Tyra Banks est également animatrice de l'émission America's Next Top Model et c'est dans le cadre de cette émission qu'elle a comis un réel faux pas. Lors de l'audition des mannequins en devenir, elle s'est exclamée devant la minceur (maigreur!) de la taille de l'une d'entre elles. Depuis, un débat est en cours à savoir si Tyra Banks est une hypocrite.


Une chose est certaine, c'est qu'elle n'échappe pas à la pression de son milieu. Toutefois, sa réaction face à la maigreur de cette mannequin est en totale contradiction avec son message de promotion d'une image corporelle saine. À mon sens, sa réaction vient détruire toutes ses paroles précédentes. Lorsqu'elle dira qu'une femme n'a pas besoin d'être ultra mince pour être belle, ce ne sera plus crédible. Comment pouvons-nous nous départir de ces modèles de beauté qui ne représentent en aucun cas la santé? Avons-nous besoin qu'une personnalité publique nous dise que c'est correct de ne pas être ultra mince pour être belle pour le croire? Espérons que non, car cette voie semble cahoteuse et sujet aux changements...

jeudi 12 août 2010

Ignorance...


Comme je le mentionnais aujourd'hui sur twitter, je suis toujours surprise de constater à quel point les préjugés sur l'embonpoint et l'obésité sont présents, communs et partagés. Je me promène sur différents blogues et sites web sur le poids, l'image corporelle et autre sujets connexes et ce qui retient le plus mon attention, ce sont les commentaires laissés par les lecteurs.


Ignorance?

Des explications du type "manger mieux et bouger plus" sont choses comunes. Jusque là, pas de surprise. C'est la logique qui parle. Équation simple: brûler davantage de calories que ce qui entre. Cette équation demeurre inexacte parce qu'incomplète, mais je comprends le raisonnement. Non, ce qui me surprends et me choque, ce sont les commentaires du type: « c'est bien connu, les gros sont paresseux, mangent mal... »

Ignorance!

Je n'ai pas vraiment envie d'entrer dans une explication élaborée de ma compréhension de la problématique du poids, mais il m'importe de rappeler que le fait d'être en surpoids est explicable par une multitude de facteurs non seulement individuels, mais également environnementaux: génétique, habitudes alimentaires, statut socioéconomique, santé mentale (estime de soi, image corporelle, dépression, anxiété, etc.), santé physique (maladie entraînant la prise de médicaments par exemple), environnement physique (alimentaire, piste cyclable à proximité, marketing, publicités...) et j'en oublie.

Ouverture d'esprit

Je trouve déplorable que de telles idées préconçues persistent et soient partagées ouvertement. Comment peut-on se permettre de juger sans savoir? Certains devraient apprendre à se regarder avant de juger... Il n'y a pas que le poids dans la vie et celui-ci ne peut en aucun cas être considéré comme étant un défaut puisqu'il s'agit d'une caractéristique physique et qu'une caractéristique physique n'a jamais permis de prédire un trait de caractère...

Note positive et éducative

J'ai envie de terminer sur une note positive en rappelant une initiative sur laquelle j'ai déjà écrit auparavant: Operation Beautiful! J'ai commencé à y participer en laissant des notes positives dans différents endroits publics. Je vous invite à en faire autant. C'est fou le pouvoir des mots...

Maintenant, pour ceux qui ont envie de lire sur les préjugés et l'embonpoint, plusieurs options s'offrent à vous. Le Yale Rudd Center for Food Policy and Obesity a écrit plusieurs trucs à ce sujet. En particulier un texte sur la santé publique et la stigmatisation de l'obésité. Le Dr Arya Sharma a également écrit plusieurs billets à ce sujet sur son blogue. Le Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (GROS) ont une approche différente et intéressante de l'obésité et sont très critiques par rapport aux régimes amaigrissants. Leur site vaut le détour! Finalement, pour ceux qui ont envie d'entreprendre un processus de réflexion sur leur relation avec leur corps, leur poids, la clinique Muula offre également une approche qui se distingue des autres.

mercredi 11 août 2010

Le trafic!

J'ai reçu cinq commentaires sur mon blogue aujourd'hui et il s'agit pour moi d'une journée pas ordinaire! Ce trafic, fort apprécié, je le dois à Marie-Claude Lortie et son blogue d'hier qui traitait de detox en lien avec son article sur le même sujet. Donc voilà, merci!! Je suis du genre timide alors je ne faisais pas vraiment la "promotion" de mon blogue sur twitter ou ailleurs, mais je dois dire que c'est vraiment agréable et stimulant d'entendre les commentaires des gens à propos de ce que l'on écrit!

Autre sorte de trafic, celui de la piste cyclable Boyer! Chaque jour, plusieurs événements me surpennent, mais aujourd'hui, vraiment c'était quelque chose! Sur la piste cyclable, on voit de tout. Ce que j'ai vu de plus l'fun, c'est une fille qui s'était installée un support à café! J'étais vraiment jalouse et j'envisage suggérer la chose pour les Bixi! Mais aujourd'hui, la surprise ou l'étonnement était moins... agréable et enrichissant...

Je trouvais que le gars en avant roulait pas droit et avait une con
duite un peu risquée. J'ai finalement réalisée que c'était parce qu'il était en train de texter en roulant... Je le dépasse en faisant bien attention de ne pas me faire rentrer dedans pour me retrouver en arrière d'un gars en roller blade, en train de boire du café d'une main et de se fumer une cigarette de l'autre! Mais... il portait un casque!

Fallait que j'en parle... c'est fait, je m'sens mieux maintenant et je suis prête à affronter d'autres absurdités! C'est pas ce qui manque dans le joyeux monde de l'amaigrissement! Merci encore èa tout ceux qui m'ont fait part de leurs commentaires!

mardi 10 août 2010

Qu'est-ce qu'on fait?


J'ai passé la matinée à faire de l'escalade à Val-David avec mon amoureux et ma nièce de 16 ans. C'était vraiment une super matinée et les conditions étaient parfaites! J'en ai profité pour parler de mon sujet presque préféré avec ma nièce: l'image corporelle, dans le fond, la beauté, l'apparence physique et l'importance qu'on lui accorde. On, dans le sens de nous, c'est sûr, mais aussi dans le sens de eux: les parents, les amis, les médias, l'industrie de la mode, de l'amaigrissement... C'était vraiment intéressant.

Je voudrais faire un projet ciblant davantage les jeunes filles plutôt que les adultes tel que je le fais actuellement. Je trouve que tout se joue à cet âge-là en ce qui concerne notre image de soi et l'impact qu'elle aura sur notre estime de soi, qui elle a des effets sur bien des sphères de notre vie. Ma nièce est très allumée et très critique donc j'aime entendre son point de vue.

Ce que j'ai compris? Surtout que nos campagnes de sensibilisation étaient peu connues et ne "pognaient" pas... Peluredebanane.com, Bien dans sa tête, bien dans sa peau, sensibilisation aux dangers du mixte boisson énergisante et alcool, etc... En fait, soi ils ne connaissent pas, donc ça ne rejoint pas la clientèle ciblée, soi ça ne les touche pas... Pourtant, ce sont de beaux programmes... Alors quoi?

Je me demande donc aujourd'hui, comment faire pour les rejoindre? Comment faire pour éveiller leur sens critique par rapport aux images de la mode? Comment faire pour les aider à s'aimer telles qu'elles sont avec leurs défauts et leurs qualités et éviter qu'elles adoptent de mauvaises habitudes dans l'espoir de perdre leurs kilos en trop, imaginaires ou pas? Comment faire au fond pour éviter qu'elles ne passent elles aussi par le chemin que trop de femmes ont traversé?

Certains seront tentés de me répondre qu'il s'agit peut-être d'un chemin d'apprentissage, essentiel pour atteindre ensuite l'acceptation de soi... J'en doute trop nombreuses sont les femmes à avancer en âge sans aimer davantage l'image que leur renvoie le mirroir. Peut-être qu'il faut aller leur parler? Leur parler de nous? De notre relation avec notre image, avec sincérité... D'autres idées?

mercredi 4 août 2010

Attention au jeûne protéiné modifié

Ce matin, l'Association pour la santé publique du Québec, diffusait son communiqué de presse concernant le nouveau rapport de l'AETMIS au sujet du jeûne protéiné modifié. Les principales recommandations du rapport sont de ne pas offrir ce type de régime si la personne n'a pas de surplus de poids; si la personne a un IMC de 30 et plus, ne pas recourrir à ce régime en première ligne. Je résume vraiment. Pour ceux que ça intéresse, lisez le rapport, c'est vraiment intéressant!

La solution miracle n'existe pas, le corps parfait non plus!
Pour moi, c'est seulement un bon prétexte pour dire: les régimes, ça ne fonctionne pas! Je peux vous sortir les statistiques (95% des personnes reprennent le poids perdu dans les 5 années qui suivent un régime, peu importe le régime, même Weight Watchers!), il y en aura toujours pour dire: «oui mais moi je connais une fille pour qui ça a fonctionné!». Ok, elle fait partie du 5% peut-être... Donc, le rêve demeurre!!! Je ferai peut-être moi aussi partie de ce 5%! Alors aujourd'hui, je vous le demande: qu'est-ce que ça prendrait pour que vous arrêtiez d'être tenté par les différents produits, services et moyens amaigrissants? Je suis réellement intéressée par vos réponses à cette question.

Un petit mot concernant le Festival Mode et Design de Montréal
Je trouve ça vraiment fantastique de rendre la mode accessible au grand public et donc j'adore le concept de ce festival. Mais, je trouve ça dommage qu'il y ait un défilé spécifique pour la diversité corporelle. Pourquoi la diversité ne ferait-elle pas partie de l'évènement au complet? On en fait encore quelque chose d'à part, de particulier, alors que le but de la Charte, c'est tout le contraire. C'est de faire en sorte que la diversité soit la norme, parce que C'EST la norme! En plus, peut-être que ce serait bon pour les ventes des designers québécois? Ainsi, davantage de gens pourraient s'imaginer portant leurs vêtements! Je lance l'idée, mais elle me vient d'un article lu aujourd'hui dans le New York Times fort intéressant.

En terminant, j'attends vos réponses: qu'est-ce qui ferait que vous arrêteriez d'être tenté par les différents produits, services et moyens amaigrissants (Weight Watchers inclus!)?

mardi 3 août 2010

Franchement


Je suis un peu en retard en ce qui a trait à cet événement, mais c'est tellement scandaleux qu'il fallait que j'écrive quelque chose à ce sujet.

Donc, Urban Outfitters a pensé cet été participer à la lutte contre l'obésité en lançant un t-shirt sur lequel on y retrouve le slogan: Eat Less! En fait je me demande par où commencer... Est-ce que c'est le fait que le mannequin soit ultra maigre et ait l'air malade qui dérange ou simplement le slogan?
Je me suis posée la question. C'est sûr que la mannequin rend la chose d'autant plus scandaleuse, mais ce ne serait pas mieux si ils avaient choisi une mannequin taille forte, loin de là... C'est tout le contraire du mouvement actuel de diversité corporelle dont fait la promotion la Charte pour une image corporelle saine et diversifiée.
Au fond, c'est le message le problème.
Bref, c'est vraiment du mauvais marketing et comme je le mentionnais sur Facebook, ils ont perdu au moins une cliente! Je vous invite à aller lire le blogue de l'actrice Sophia Bush qui traite de ce sujet. Sur ce, mangez à votre faim!

mercredi 28 juillet 2010

Conflit d'intérêts, où te caches-tu?



Ce matin, comme à tous les matins, je prends plaisir à lire le blogue de Dr Yoni Freedhoff qui porte sur un guru de la perte de poids, un éminent chercheur qui est également partenaire de la compagnie de chocolat, Mars. Conflit d'intérêts et de valeurs flagrant! En fait, dans le domaine de la recherche, les conflits d'intérêts sont omniprésents. Je me suis d'ailleurs fait répondre récemment, de façon indirecte, qu'on ne pouvait faire confiance aux résultats de recherche présentés dans le cadre du congrès international sur l'obséité aillant eu lieu à Stockholm, au sujet de la non efficacité des produits de santé naturels pour la perte de poids, car cette étude était financée par un géant pharmaceutique fabriquant un médicament pour... la perte de poids!

Alors, à qui peut-on faire confiance?
Effectivement, cette information teinte mon appréciation de ces résultats de recherche. Cela ne signifie pas qu'ils ne sont plus valables, mais tout de même, un bémol à mon enthousiasme d'enfin pouvoir inclure ces résultats dans mes argumentaires au travail. Cette étude n'est pas une exception. Pour faire de la recherche, ça prend des sous et des sous, les pharma en ont. D'ailleurs, plusieurs produits de santé naturels pour la perte de poids appartiennent à des pharmas et leurs recherches sont également financées par ces pharmas. Aussi, certains évènements d'envergures, ur la perte de poids, sont financés par des produits pour la perte de poids. Bref, les conflits d'intérêts sont fréquents, mais comment pourrait-il en être autrement?
Meilleur financement de la recherche au Canada
Je pense qu'il serait nécessaire qu'il y ait un meilleur financement de la recherche au Canada. On parle souvent de l'exil des cerveaux. Ce n'est pas une légende urbaine, c'est un fait. C'est l'un des effets de ce trop faible financement. Des étudiants ne poursuivront pas leurs études supérieures parce que les bourses d'études sont trop peu nombreuses et les profs ne peuvent pas tous payer leurs étudiants. Je parle en connaissance de cause. J'ai abandonné mes études doctorales récemment. J'ai fait ce choix pour plusieurs raisons, pas seulement à cause du manque d'argent, mais j'avoue que l'idée de devoir abandonner mon travail pour pouvoir poursuivre mes études sans financement suffisant a pesé dans la balance.

Bref, je souhaiterais une plus grande transparence dans le financment de la recherche au Canada et ailleurs, mais encore faut-il s'en donner les moyens!

samedi 24 juillet 2010

Berceuse


Je ne pourrais donner un autre titre à ce billet que celui du titre du livre que je viens de terminer, ru, mot vietnamien qui signifie petit ruisseau ou encore, berceuse. Ce dernier n'a rien avoir avec les thèmes sur lesquels j'ai l'habitude d'écrire. Seulement, ce livre m'a tant touché que je souhaiterais que tous, vous ayez la chance de lire ce petit livre plein de magie.

Il s'agit d'un roman autobiographique d'une femme, Kim Thuy, ayant été une boatpeople avant d'atterrir à Grandby!! Malgré la dureté de son histoire de vie, le livre se lit comme on lit un poème. Il nous laisse le sentiment d'être vivant! Peu importe nos faiblesses, les difficultés que l'on rencontre, peu importe... nous sommes en vie et pouvons faire de celle-ci un conte de fée, ou une histoire de chevaliers ;-)!

Bon week-end!

mercredi 21 juillet 2010

Promotion de la santé?

Les risques de la prévention en ce qui a trait à la problématique du poids, c'était mon sujet de maîtrise il y a de cela maintenant plus de 4 ans. À cette époque, j'étais convaincue que nos programmes de prévention de l'embonpoint et de l'obésité risquaient de créer une préoccupation grandissante par rapport à notre poids et à notre santé. Aujourd'hui? Je suis plus modérée et je comprends l'importance de prévenir l'obésité, mais je suis toujours aussi soucieuse de ne pas exacerber une préoccupation excessive à l'égard du poids chez les gens ciblés par tous ces programmes voulant promouvoir la santé.

L'exemple de l'Angleterre
Ce matin, la Gazette traitait du programme mis sur pied en Angletterre, de prévention de l'obésité auprès des jeunes. Plusieurs parents ont reçu une lettre du National Health Service, les avisant que leurs enfants sont en surpoids. L'objectif du programme est d'agir en amont des problèmes et ce, dès le plus jeune âge. Toutefois, le moyen choisi est questionnable. En effet, la lecture de cette lettre fait en sorte que les parents se sentent inadéquats. Certains enfants se sont sentis dénigrés et selon l'article, un jeune garçon de 11 ans a refusé de manger.

Promotion de la santé?
Je dois dire que je n'appuie pas l'idée de diagnostiquer un surplus de poids chez de jeunes enfants. Il s'agit d'une période de changements et certains enfants enveloppés deviendront des adultes minces. Je suis tout à fait pour la prévention de l'obésité et des problèmes de poids auprès des parents par l'éducation à la santé et le développement d'environnements favorables (piste cyclables, parcs amménagés, activités gratuites dans le quartier, etc), mais le fait de cibler certains parents en fonction du poids de leurs enfants?

Plus de mal que de bien...
Le risque de stigmatisation est réel. Six ans, onze ans... c'est jeune pour déjà commencer à pernser à son poids... C'est le temps de s'amuser et c'est à cet âge qu'on développe notre confiance en soi. Il me semble qu'il ne s'agit pas d'une option positive et qu'elle rsique de créer davantage de problèmes pour les enfants et pour les parents. De plus, une recherche publiée récemment, réalisée au Québec témoigne de la difficulté des parents à être actifs et à rester mince. De pointer leur enfant du doigt n'est rien pour aider leur sentiment de compétence parentale. Encourageons les activités parents-enfants et ce, peu importe le poids. La santé, c'est aussi de bonnes relations parents-enfants... En terminant, je vous invite à lire le billet du Dr Arya Sharma sur son blogue et à visionner ce ">vidéo du Rudd center au sujet de la stigmatisation des jeunes avec un surplus de poids à l'école.

vendredi 21 mai 2010

Vivre de ses échecs

Si cela ne dépendait que de moi, j'interdirais la vente de tout produit pour la perte de poids.
Personnellement, je suis même contre les Weight Watchers et Minçavi de ce monde.
Pourquoi?
Parce qu'il ne s'agit pas d'un mode de vie que l'on peut intégrer pour le reste de nos jours et que la notion de points de Weight Watchers place une trop grande emphase sur la quantité de calories plutôt que sur la qualité nutritive des aliments. Je crois davantage à l'écoute des signaux de satiété. Je mange quand j'ai faim et j'arrête quand je n'ai plus faim.

Produits de santé naturels pour la perte de poids: Attention!
Mais les produits sont pires à mes yeux.
Ils placent la solution au surplus de poids, réel ou imaginé, à l'extérieur de la personne. Très médicale comme solution et très actuel vous me direz. C'est vrai.
Mais ce qui me dérange vraiment, c'est que cette industrie, pour vendre ses produits, se permet de nous faire croire n'importe quoi.
Perdez du poids: sans effort, en dormant, sans rien changer, en mangeant tout ce que vous voulez, rapidement... Parfois jusqu'à 30 livres par mois.

Portez plainte!
Essayez de porter plainte, vous m'en donnerez des nouvelles! Le processus est fastidieux et pas évident. Santé Canada est l'instance ayant comme mandat d'approuver les produits de santé naturels. Peu de produit en vente dans nos pharmacies ont été approuvés par Santé Canada et se retrouvent tout de même sur nos tablettes. Vous ne me croyez pas?

Rendez-vous dans votre pharmacie et vérifiez par vous-même!
Habituellement, il y a une section réservée aux produits pour la perte de poids. Pour savoir si le produit est autorisé, regardez si on y trouve un numéro de produit naturel identifié par les lettres NPN précédant le numéro. Seulement 9 produits pour la perte de poids ont été homologués par Santé Canada. On les retrouve dans la base de données sur les produits de santé naturels accessibles pour tous sur leur site. Pourtant, il y a plus de neuf produits pour perdre du poids sur les tablettes de ma pharmacie!
Je pense que je me répète mais j'aime bien cette phrase de Lyne Mongeau: "L'industrie de l'amaigrissement est la seule industrie à vivre de ses échecs".
Je vous invite sincèrement à porter plainte que ce soit au sujet d'une publicité qui vous semble trompeuse ou parce qu'un produit non homologué se retrouve sur les tablettes de votre pharmacie. Plus nous serons nombreux à nous plaindre plus les actions viendront. Je souhaite un projet de loi comme celui de l'Espagne, interdissant toute publicité de perte de poids et de chirurgie esthétique aux heures de grande écoute.
Bonne longue fin de semaine pleine de soleil!

jeudi 20 mai 2010

Funambule

À quel moment devient-on trop préoccuppé par notre poids ou notre apparence physique? La ligne me semble si mince entre je le fais pour ma santé, mon bien-être et j'en suis un peu obsédée (parfois beaucoup) et ça nuit à mon bien-être...

L'image ou la santé?

C'est une discussion de cuisine que j'ai avec plusieurs amies. On réalise qu'on est toutes pas mal préoccuppées par notre poids et ce, peu importe celui-ci. Moi, par exemple, je fais de l'escalade de façon assez intense ce qui me permet d'avoir un poids dans lequel je suis bien. Notez l'utilisation de:"ce qui me permet". J'associe donc mon poids à ma pratique d'escalade. Est-ce sain? Peut-être. Du moins, j'ai ce que l'on appelle aujourd'hui: de saines habitudes de vie! Poursuivons... lorsque je me suis blessée au genou l'an dernier, là, j'ai paniqué! Plus d'escalade pour 2 mois! Ça y'est, l'obésité me guettait... C'est toujours sain? J'en doute...

On est plusieurs comme ça à s'être dotté de comportements sécurisants un peu comme une obsessive-compulsive le ferait, mais quand un imprévu arrive, attention, quelle est notre réaction! Comprenez-moi bien, j'adore l'escalade et je ne grimpe pas pour maintenir mon poids. C'est plus comme un bénéfice secondaire, mais quand même un important bénéfice secondaire.

Une majorité un peu trop préoccuppée

Dans le fond, je me questionne quant à savoir si on est pas toute un peu en préoccupation excessive. Et si tel est le cas, pourquoi? Personnellement, je rêve du jour où je ferai les choses simplement pour le plaisir sans plus me préoccupper des impacts sur mon poids et mon apparence physique. Je serai d'ailleurs confrontée sous peu puisque je souhaite faire le défi des têtes rasées de Leucan. Je souhaite sincèrement que cette expérience me permette de franchir un pas de plus vers la liberté.

mercredi 19 mai 2010

La créativité, à quel prix?

J'ai eu des nouvelles du projet de loi français concernant les retouches photos. J'en parlais dans mon billet intitulé: Une image vaut mille mots. J'ai contacté la député Valérie Boyer pour savoir quelles étaient les prochaines étapes de ce projet de loi.

D'abord un geste symbolique
Ce qu'il faut comprendre avant tout, c'est qu'il s'agit d'abord d'un geste symbolique cherchant à sensibiliser la population à la question de l'image corporelle. La France s'est dotée d'une Charte sur l'image corporelle, similaire à la nôtre. En fait, ce mouvement est né en Europe.
Cette député souhaitait aller plus loin, d'où son idée du projet de loi. En fait, la Charte sensibilise le milieu de la mode et des médias. Le projet de loi ferait en sorte qu'un geste concret serait posé. Sur toute photo de publicité ou de mode ayant fait l'objet de retouches corporelles, nous y trouverions la mention: "Cette photo a été retouchée". Je pense qu'il est même question d'y indiquer le nombre de retouches ayant été effectuées. Un logiciel créé en France permet d'analyser les photos et d'identifier toutes les retouches corporelles.

Brime-t-on la créativité?
Ce projet de loi a entraîné une levée de boucliers. Plusieurs y voient une atteinte à la créativité. J'en discutais avec ma mère ce matin et j'ai bien aimé son analogie. Elle y voyait un parallèle avec les publi-reportages. Vous savez ces reportages publicitaires qui nous parlent par exemple de surplus de poids tout en nous amenant doucement vers un produit qui nous permettrait de régler ce problème facilement. Les créateurs de ces publi-reportages ont l'obligation d'indiquer ce dont il s'agit. Dans cette même veine, il ne s'agit pas d'empêcher les retouches photos, mais plutôt d'informer le public du fait que cette photo a été retouchée au niveau du corps du mannequin.

Y-a-t-il du mal à vendre du rêve?
Nous sommes nombreuses et nombreux, face à une photo de mode, à oublier qu'il ne s'agit pas du reflet de la réalité, mais plutôt d'un idéal inatteignable. La mannequin était sûrement déjà magnifique, mais on la rend icônique. Est-ce mal? En soi, non. Ce qui est mal, ce sont les dommages que ces images font au niveau de l'estime de soi et pire encore parfois. Les revues de mode gagnent à faire en sorte que leur public oublie qu'il ne s'agit pas d'un reflet de la réalité. Les designers et les publicitaires aussi. Leurs produits se vendent ainsi. Mais je crois que ces produits se vendraient tout aussi bien même si le lecteur savait que la photo avait été retouchée, peut-être même mieux. L'écart nous semblerait moins grand entre notre image et celle illustrée. Nous aurions donc davantage confiance qu'en achetant les vêtements portés par la mannequin ou son maquillage, nous pourrions lui ressembler. Je lance l'idée.

Personnellement, j'aimerais beaucoup me faire rappeller qu'il s'agit de photos retouchées. Vous imaginez, malgré que je travaille dans ce domaine, j'oublie devant ces femmes magnifiques qu'il ne s'agit que d'un rêve illustré...

mardi 18 mai 2010

Nouvelles mamans sous influence

Plus jeune, quand j'étais vraiment préoccuppée par mon poids, j'imaginais mes futures grossesses comme des moments de répits, des périodes où je serais libérée de cette pression que je m'imposais d'avoir un corps parfait. Malheureusement, aujourd'hui, même les mamans sont visées par les cover de magazines et subissent donc la pression de retrouver leur taille d'avant grossesse et ce, rapidement!

La super maman!
Le 27 mars dernier, le magazine québécois La Semaine nous montrait une belle photo de Jacynthe René, qui a retrouvé sa taille fine, 5 mois après son accouchement. Elle nous y livre généreusement, ses trucs minceurs! Elle allaite toujours soit dit en passant. Je peux me tromper, mais il me semble que la période de l'allaitement n'est pas idéale pour se soummettre à un régime minceur. Mais, c'est plus que ça au fond. Mon inquiétude face à ce phénomène ne tient pas seulement à la santé des mamans, mais à leur bien-être et à celui de toutes les femmes au fond. Personnellement, je ne voulais pas d'une super maman, mince, sportive, qui travaille, a des loisirs et trouve le temps de s'occupper de ses enfants. C'est beaucoup de pression pour la petite fille qui grandit d'avoir un modèle de perfection

Un problème inter générationnel
D'autre part, je me suis toujours dit qu'en vieillissant, mes préoccupations pour mon image cèderaient la place à des préoccupations autres, reliées à des choses plus.... essentielles? Mais il semble que non. Le phénomène se retrouve chez des femmes de 10, 15, 20, 40, 65 ans... Il me semble que c'est beaucoup d'énergie d'investie dans la modification de soi et trop peu dans la découverte de soi. On est plus qu'un corps et on aime pas les gens pour ce dont ils ont l'air, mais pour ce qu'ils sont et à vouloir tous être semblables, on finit par y parvenir. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle.

Je ne veux pas attendre d'être malade pour réaliser que finalement, j'ai passé ma vie à m'occupper de futilités. Lorsqu'on est malade, c'est le corps qui est malade, mais si on connaît bien son être, on peut donc se sentir fort malgré la maladie... Mais, c'est seulement mon opinion...
Je souhaite aux nouvelles mamans d'aimer ce nouveau corps car c'est lui qui a donné la vie, de le traiter avec respect et de le chérir. J'espère que j'en ferai autant quand je serai maman.

dimanche 16 mai 2010

Beauté botoxée

Depuis quelques semaines, nous entendons beaucoup parler de botox et autres chirurgies esthétiques. Il semblerait qu'aux États-Unis, les réalisateurs de films se tournent de plus en plus vers des actrices européennes parce que les actrices américaines ont tellement eu recours à la chirurgie esthétique, qu'elles ont du mal à afficher leurs émotions. Leur visage est maintenant comme un masque. Un beau masque, j'en conviens, mais un masque. Figé.

Fontaine de jouvence
Le botox est donc aujourd'hui la fontaine de jouvence de plusieurs femmes et pas seulement des actrices. Selon un article paru dans La Presse d'hier matin, de nombreuses québécoises s'abreuvent à cette fontaine de jouvence. Des québécois aussi, soit dit en passant. Dans le même cahier, nous pouvions y lire également, une magnifique entrevue avec Claire Lamarche par Nathalie Petrowski et cette fois on y présentait l'anti-thèse de la femme botoxée. Et sérieusement, je ne pouvais m'empêcher de la trouver magnifique et tellement plus intéressante, moi qui quelques minutes plus tôt, disait à mon amoureux que je ne pouvais jurer sur tous les saints que je n'y aurais pas recours un jour.

La beauté, c'est quoi au fond?
Il me semble que nous passons une grande partie de notre vie à nous inquiéter de ce dont nous avons l'air et à se trouver moche la plupart du temps pour finalement trouver que nous n'étions pas si mal du tout une fois le temps passé et se dire qu'on aurait dû en profiter. Je me suis souvent surprise intérieurement à penser que si j'étais plus mince ou mieux habillée, je serais plus heureuse. Mais le bonheur n'a rien avoir là-dedans, je le sais aujourd'hui et tous les jours, des évènements me le rappellent. Pourtant, il m'arrive encore de croire qu'habillée autrement ou si j'avais de plus beaux cheveux, je serais plus épanouie. Dans ces moments, j'essaie de me demander qui sont les femmes que je trouve belles dans ma vie, pas des actrices, des vraies femmes que je côtoie. Aucune n'est semblable, elles ne sont pas toutes minces et ont des cheveux parfois frisés, des fois blanc et parfois courts, rien qui ne correspond à l'image que je souhaiterais me renvoyer dans la glace. Alors, la beauté, c'est plein de choses qui ne se voient pas mais qui se sentent, qui se dégagent et qui nous illuminent.

Pour en finir avec le botox!
Si vous souhaitez y avoir recours, renseignez-vous bien avant de choisir votre médecin! Mais personnellement,finalement, je ne pense pas y avoir recours un jour. Je tenterai de miser sur l'adage qui dit que nous paraissons l'âge de notre coeur et donc de tenter de conserver un coeur d'enfant!

samedi 15 mai 2010

Le sexe vend? correction: l'image de ce à quoi une femme veut ressembler vend!

Je l'ai toujours dit: toutes les femmes, rondes, minces, maigres, toutes, sont préoccupées par leur taille! J'ai rencontré plusieurs hommes qui m'ont répondu: voyons donc, c'est juste les grosses qui capotent! Les autres, c'est pour avoir de l'attention, se faire dire qu'elles sont belles! Merci à Allen et ses collaborateurs car leur étude vient de me donner raison

Mise en contexte
Aux États-Unis (ici aussi soit dit en passant!), plus de 50% de la population est en surplus de poids. Pas étonnant que toutes les revues pour femmes promettent sur leur page couverture, une perte de poids rapide et fulgurante! Les chercheurs de l'étude en question ont voulu testé cette présomption: est-ce vendeur étant donné le contexte d'obésité ou simplement dû au fait que les femmes veulent toutes être plus minces? Ils ont fait passé une imagerie par résonance magnétique à des femmes sans trouble alimentaire (vérifié à l'aide de questionnaires validés) et à des femmes souffrant de boulimie.

Résultats
On leur présentait à toutes des images de femmes sexy et minces et on leur demandait de s'imaginer qu'on leur disait qu'elle ressemblait à ces femmes. Le cerveau de toutes les participantes ont réagi de façon identique.

Ensuite, on leur présentait des images de femmes avec un surplus de poids et toutes présentaient une réaction au niveau du cortex préfrontal. Toutes doutaient de leur valeur en tant que personne et se remettaient en question.

Du côté des hommes: nada! Ils s'en foutent complètement qu'on leur présentent des hommes minces et sexy ou poilu et bedonnant!

Contexte social???
Les auteurs se demandent donc s'il s'agit d'un facteur social ou biologique. Pour cela, il faudrait reproduire la même étude, mais dans un contexte complètement opposé, c'est-à-dire où la pression liée à l'apparence physique serait sur les hommes. Quelqu'un connaît un tel endroit?

D'ici là, ce que l'on comprend c'est que les revues pour femmes gagnent à vendre des diètes miracles et à mettre des femmes sexy en bikini et que les revues pour hommes gagnent aussi à mettre des femmes sexy en bikini!

Mais tout de même, ça démontre l'importance de non seulement adresser le problème d'obésité que connaît nos pays industrialisés, mais aussi de travailler sur la promotion d'une image corporelle saine et diversifiée (merci la Charte!)

jeudi 13 mai 2010

Une image vaut mille mots

Les retouches photos, j'y reviens aujourd'hui! Je ne suis pas la première à en parler et certainement pas la dernière non plus.

Une député française, Valérie Boyer, avait soumis une proposition de loi à ce sujet. Il ne semble pas y avoir eu de suite, mais la question demeure: les retouches photos sont-elles partiellement responsables de notre préoccupation excessive à l'égard du poids, de notre obsession de la minceur et de notre désir de perfection?

Je n'ai pas la réponse à cette question, mais je dois dire que de voir les photos de Britney Spears avant et après retouches m'a fait un bien fou! Pas tant au niveau du poids qu'au niveau de la perfection de la couleur de sa peau. Ok, ses courbes aussi! Je me suis vraiment fait la réflexion qu'au fond, elle était comme nous toutes, mais qu'elle avait un meilleur maquillage et fond de teint que le mien!

Je pense que les photos, tout comme le choix de mannequin font partie du problème et donc, que ce type de projet de loi est en soi, une bonne idée. Toutefois, ces choix représentent également nos valeurs sociales: apparence, perfection, minceur extrême... Peut-être que de ne plus retoucher les photos permettraient un changement de valeurs graduels, qui sait?

Je n'ai donc pas de réponse en ce samedi matin, seulement des réflexions. Je tiens en terminant à souligner l'initiative d'Elle Québec avec son numéro sans maquillage (voir photo de Caroline Dhavernas tirée du site de Elle Québec)! Les photos sont magnifiques! J'ai participé à la Journée sans maquillage et je dois admettre que ce ne fut pas facile de me passer de mascara!Mais, le temps que ça donne pour déjeuner! Wow!

mercredi 12 mai 2010

Attention à vos vêtements!

Ce matin, je m'étais dit que j'écrirais aujourd'hui sur les retouches photos. Si aucune photo de mode n'était retouchée, serions-nous mieux dans notre peau? Mais une nouvelle que je viens d'apprendre sur twitter via @JocelyneRobert, m'a jettée à terre! Un Australien de 23 ans a été acquitté de viol parce que sa victime portait des skinny jeans.....

Que de telles aberrations se produisent, me rappellent à quel point l'égalité entre les hommes et les femmes n'est toujours pas gagnée. Personnellement, je vois un lien entre ce jugement, l'image corporelle et les médias.

Hypersexualisation de la mode
Je le dis et le redis, je ne suis pas puritaine. Pourtant, chaque jour, je suis choquée par des images de mode présentes dans mon environnement visuel. En ce moment, deux publicités en particulier m'irritent plus particulièrement: Guess et Buffalo.
De voir ces femmes jouées un rôles de femmes en chaleur disponibles et soumises... et partout dans la ville... On part de loin. À une époque, c'était osée de montrer les mollets d'une femme et aujourd'hui... Est-on allé trop loin? Je pense que oui.

Et ça entretient une vision particulière de la femme dans la conscience collective. Celle d'une femme d'abord sexuelle, soumise au désir de l'homme et prenant plaisir à sa situation de soumission.
Je n'ai absolument rien contre une mode sexy et osée. Rien contre l'idée qu'une femme veulent être à son meilleur et dévoiler ses atouts. C'est l'attitude qui me dérange. La ligne est mince entre assumée sa féminité et son pouvoir de séduction versus l'hypersexualisation de la femme image pour laquelle le pouvoir n'est plus dans les mains de cette dernière.

Sex and the City
Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis une grande fan de Sex and the City. Pour moi, cette émission était la première qui donnait le droit aux femmes de vouloir jouir et faire l'amour pour le plaisir. Elles sont parfois vulnérables, mais on ne les sent jamais soumises. Pourtant, elles sont sexy et provoquantes, mais jamais vulgaires ou trash. Pour moi, il s'agit d'une sexualité de la femme beaucoup plus saine que celle affichée partout dans les rues de Montréal et qui fait en sorte que je voudrais protéger les yeux de mes nièces face à ces images dégradantes de femmes.

Pas de justice
Je reviens au cas mentionné en intro de ce billet. Comment un juge peut-il acquitté un homme de viol parce que sa victime portait des skinny jeans? Les skinny jeans sont à la mode depuis quelques temps et nous en avons pratiquement toutes, au moins une paire dans notre garde-robe. Mais en fait, l'argument du juge était qu'il fallait que la victime ait elle-même retirée ses jeans puisqu'ils sont si serrés. Donc, il a complètement ignoré le fait qu'elle peut l'avoir fait sous la menace, que son agresseur peut être assez fort pour les lui retirer ou enconre qu'elle a peut-être eu envie de batifoller avec lui sans toutefois consentir à être violée! Peu importe le type de vêtement ou la quantité de ces derniers sur le corps d'une femme, il me semble que rien ne peut justifier un acte sexuel non consentant.

Cette histoire est très inquiétante en ce qui concerne l'égalité des hommes et des femmes face à la justice. Je me console en me disant que ce ne serait jamais arrivé au Québec... du moins, je le souhaite...

mardi 11 mai 2010

La beauté, une question de poids


Le 6 mai dernier avait lieu la Journée internationale sans diète. Chaque fois qu'il est question de mettre en garde les gens contre les régimes amaigrissants ou encore de dire que je suis pour la promotion d'une diversité d'images corporelle, je me fais répondre par une proportion assez importante de gens, le même discours à savoir: attention! Faut pas dire que c'est correct d'être obèse! Faudrait pas qu'ils arrêtent de vouloir perdre du poids et qu'ils se complaisent dans leur surcharge pondérale! J'exagère, mais à peine!

Image corporelle et surplus de poids
Les régimes amaigrissants ne règleront pas le problème de surcharge pondérale de notre population! Ils connaissent des échecs dans 95% des cas. Comme le disait Lyne Mongeau dans un article sur l'industrie de l'amaigrissement paru dans La Presse en janvier dernier: «C'est la seule industrie qui vit de ses échecs!». En fait, plus souvent qu'autrement, ils contribuent à la prise de poids (phénomène du yoyo). Donc, de faire une Journée internationale sans diète devient en fait un prétexte pour parler des risques de ces méthodes et moyens qui sont partout dans notre environnement médiatique, même pendant les pauses publicitaires d'émissions pour enfants (publicité de Weight Watchers pendant l'émission Kaboom à Télé-Québec!).

D'autre part, l'image corporelle a été associée à l'indice de masse corporelle. Bon, l'oeuf ou la poule? Les études ne permettent pas de répondre à cette question. Je me permets de parler de mon expérience personnelle très modeste du temps où j'étais entraîneure. Plusieurs femmes me consultaient pour perdre du poids. Parfois elles avaient un surplus de poids, d'autres fois non. Toujours je me suis intéressée au pourquoi de ce désir: la santé? l'apparence? Ce sont toutes des bonnes réponses. C'est correct de vouloir se trouver plus belle! Mais souvent, il y avait plus encore: mauvaise estime de soi, symptômes de dépression, rupture récente, etc. Elles pensaient qu'en perdant du poids, les autres problèmes disparaîtraient comme par magie! Alors, on en parlait beaucoup. Pour plusieurs, c'était la première fois qu'elles prenaient soin d'elles et ce seul fait entraînait graduellement des petits changements dans leurs habitudes de vie qui au fil du temps ont entraîné une perte de poids. Ce que je veux dire c'est que finalement, ce n'est pas tant la perte de poids qui leur a fait du bien, mais tout le reste et surtout le fait d'apprendre à s'aimer et à s'occuper d'elles.

Pour un changement de la norme
Ainsi, je ne suis pas contre la perte de poids en soi. Je comprends tout à fait qu'une femme se sente inconfortable dans son corps et qu'elle souhaite perdre les livres en trop. Je suis la première à me trouver moins jolie lorsque je prends, ne serait-ce que quelques livres. Pour moi, le problème n'est pas à ce niveau. C'est davantage l'uniformité des modèles qui nous sont présentés qui causent problèmes. Nous ne serons jamais toute semblablement mince. Et nous ne serons jamais comme les mannequins qui nous sont présentés dans les revues de mode. Elles-même ne sont pas ainsi dans la vie. Ces images sont retouchées au détail près. Les récentes photos de Britney Spears qui a courageusement accepté leurs publications en font foi. Pour certaines l'écart est si grand que ça en est souffrant. C'est aussi une réalité et pas besoin d'avoir un trouble du comportement alimentaire pour ressentir une souffrance significative. Je suis donc pour un changement de la norme.

Des exemples?
Actuellement, les femmes rondes n'ont aucun magazine de mode à dévorer le dimanche matin! Rien! Parfois, certaines revues font des numéros spéciaux femmes rondes, mais à part ça, nada! Ah oui, il y a la circulaire Reitmans avec sa section taille plus, mais ça ne satisfait pas la fashionista! Alors, j'aimerais que dans les revues on y voit des mannequins tailles 0-2-4-6-8-10-12... Pour ça, il faudra que les designers fassent des échantillons de toutes ces tailles. C'est peut-être compliqué, mais c'est ce que ça prendra.
Je pense qu'il faudrait se doter d'une réglementation interdisant la publicité de produits, services et moyens amaigrissants aux heures de grande écoute ou du moins, pendant les émissions pour enfants. Deux fillettes de 8 ans récitant par coeur une publicité de Weight Watchers, c'est perturbant!
Individuellement, il faudra également revoir nos façons de parler du poids: devant les enfants, entre copines, avec notre conjoint. Il y a des choses aussi qu'on se dit à soi qu'on ne dirait jamais aux autres. On est souvent très sévère à notre endroit et nous utilisons des critères pour nous juger que nous n'utiliserions même pas avec notre pire ennemi.
Finalement, je pense qu'il faut également admettre collectivement que la beauté intérieure reflète à l'extérieur, mais que l'inverse n'est pas vrai. Sinon, comment expliquer à une victime du cancer, qui perdra ses cheveux, qu'elle est magnifique malgré tout parce qu'elle est une battante et que sa force intérieur rayonne!
Vous êtes magnifiques, ne l'oubliez pas et vous avez un pouvoir de faire changer les choses et surtout les normes, entre autres par vos comportements d'achat et en faisant entendre votre voix!

dimanche 9 mai 2010

Confusion

J'avoue être confuse en ce dimanche matin...
Peut-être est-ce parce que mon innocence s'est envolée suite à ma consultation du blogue de Mélodie Nelson? Je blague... Mais n'empêche, je me sens dérangée par cet ex-escorte qui parle de ce métier ouvertement, librement et sans goût amer, au contraire.
Je me croyais ouverte d'esprit et je me sens en ce petit matin frisquet de mai, comme une puritaine froissée.

Ce n'est pas la femme en soi, mais l'idée que non seulement c'est ok, mais que c'est l'fun et qu'on peut y trouver son prince charmant, qui m'a remuée.
Première réaction: drôle d'exemple pour les jeunes filles (image de mes nièces en tête direct!). Mais je ne m'arrête pas là... je réfléchis encore... est-ce là le féminisme des années à venir?
Je sais que je ne pourrai m'y identifier et pourtant je me sens tout de même féministe jusqu'au bout des dents. Je souhaite ardemment que les femmes soient bien dans leur peau, mieux, qu'elles se trouvent belles à craquer et croquer! Je souhaite aussi que toutes se sentent libre sexuellement de faire au lit tout ce qui les fait grimper au plafond, chanter l'opéra (en hommage à Samantha de Sex in the City), etc. Je veux aussi l'égalité homme-femme dans toutes les sphères de notre vie et entre autres en publicité.Je veux plus de femmes en politique car il me semble que le monde ne s'en porterait que mieux, mais qu'elles n'aient pas à coucher avec la bonne personne pour se rendre au sommet d'une entreprise. Je n'aime pas l'idée de la femme objet, je la rejette ou plutôt je me bats contre elle, sans me battre contre la femme qui en est l'objet.

Bref, je m'interroge sur l'avenir du féminisme... lirai-je le livre de Mélodie Nelson? Peut-être... Suivrai-je son blogue? Sans aucun doute. J'aime bien me sentir remuer et j'admire son franc parler.

mercredi 21 avril 2010

impermanence


Je ne suis pas assidue dans l'écriture de ce blogue. Pour être franche, je ne suis pas assidue point.

Mais, de temps en temps, l'envie me prends de partager des pensées ou un évènement particulier.

C'est le cas ce matin. En fait, depuis hier soir, l'envie d'écrire me tenaille et c'est seulement ce matin que je la libère. Je pense que je vis une sorte de crise existentielle, un peu comme celle que l'on rencontre au Cégep dans notre premier cours de philo: pourquoi j'existe? qu'est-ce que je fais sur la terre? à quoi sert ma vie? quel sens je veux lui donner? Mais cette fois-ci, moins l'insouciance de ma jeunesse collégienne donc, en sachant de plus en plus que nous ne sommes que de passage sur cette terre et le simple fait de l'écrire me terrifie.

Et 10 ans plus tard, je ne sais toujours pas quoi répondre à ces questions sauf peut-être que l'amour a donné un sens à une partie de ma vie.

J'entends déjà certaines connaissances me dire:"tu réalises la chance que tu as de pouvoir te poser ces questions..." Oui, je réalise que selon nos réalités, les questions auxquelles nous sommes confrontées diffèrent énormément. Oui je suis chanceuse de ne pas me demander si je vais réussir à manger, à me loger, à vivre... Mais ce n'est pas ça ma réalité... Est-ce égoïste de ma part de me prélasser dans ces autres questions qui me hantent? Je ne le crois pas.
Et peut-être que d'y répondre, même en partie seulement, me permettra d'être une meilleure personne pour les gens qui m'entourent et qu'ainsi nous réussirons à créer un mouvement en chaîne qui se fera sentir au-delà des frontières... D'ici là, je respire à fond!

dimanche 31 janvier 2010

le bonheur est tout à côté...

Ce mois-ci, Châtelaine fait un numéro spécial Image corporelle! Bonne nouvelle, il semble vraiment y avoir une vague de changement. L'éditorial est probablement le texte le plus intéressant du moins à mes yeux, mais tous sont trèes bien traité et d'intérêts! J'ai aussi été surprise de l'actualité des citations de Simone De Beauvoir tirées de son oeuvre Le deuxième sexe. Troublant... Bref, un dossier à lire.

Dans cette même veine à quelques pas près, je suis allée voir au théâtre Prospero la très bonne pièce Emma de Dominique Breda. Excellent et cette fois-ci, c'est Madame Bovary qui nous apparaît d'une actualité troublante. Pièce indescriptible, merveilleuse tout en étant profondément touchante. La comédienne est extraordinaire, le texte original, mais... c'est trop tard maintenant, c'était la dernière représentation.

Alors quoi... pourquoi traiter de ces deux sujets dans un même billet? Parce que pour moi, tant le dossier sur l'image de Châtelaine que la pièce Emma sont des cris d'appel aux femmes pour les faire réagir, se questionner, se révolter, s'exprimer... Les hommes aussi d'ailleurs, particulièrement la pièce Emma. Je crois que le personnage aurait pu être masculin. D'ailleurs comme Emma le dit si bien, nous sommes tous des madame Bovary... en quête du bonheur que seul le bonheur rendrait heureux... et les publicitaires l'ont si bien compris qu'ils gagnent leur vie de notre faiblesse et de notre manque de révolte, notre acceptation sans remise en question de ce qu'ils nous offrent comme si le bonheur était si proche... tout à côté.

Je vous laisse sur le très beau poème d'Hector de St-Denys Garneau qui accompagnait le feuillet de la pièce Emma : l'Accompagnement

Je marche à côté d'une joie
D'une joie qui n'est pas à moi
D'une joie à moi que je ne puis pas prendre

Je marche à côté de moi en joie
J'entends mon pas en joie qui marche à côté de moi
Mais je ne puis changer de place sur le trottoir
Je ne puis pas mettre mes pieds dans ces pas-là
et dire voilà c'est moi

Je me contente pour le moment de cette compagnie
Mais je machine en secret des échanges
Par toutes sortes d'opérations, des alchimies,
Par des transfusions de sang
Des déménagement d'atomes
par des jeux d'équilibre

Afin qu'un jour, transposé,
Je sois porté par la danse de ces pas de joie
Avec le bruit décroissant de mon pas à côté de moi
Avec la perte de mon pas perdu
s'étiolant à ma gauche
Sous les pieds d'un étranger
qui prend une rue transversale.

samedi 16 janvier 2010

Les messages de Special K...


Ok, là c'est la féministe en moi qui crie... Qui a vu la pub de Special K, celle où la maman qui a une robe de chambre du Père Noël est penchée vers le sapin et sa petite fille qui la voit de dos lui dit: "Père Noël, c'est toi?" et la voix hors champ nous fait comprendre que la maman a grossi du popotin pendant les vacances des fêtes et que la solution c'est Special K... Vous ne criez pas? Moi, j'en revenais pas... C'était pendant l'émission de Bruno: Partir Autrement et mon chum et moi, on était bouche bée... C'est même pas le message de perte de poids qui me fâche le plus que la grossièreté de la pub, son manque de finesse... Bon, je savais que Special K n'était pas champion pour passer des messages intéressants et santé, mais à ce point manqué de jugement... Où est-ce qu'on porte plainte pour publicité sexiste? Un guide existe pour vous aider à porter plainte sur le site de la Coalition nationale contre les publicités sexistes. C'est pas cette année que Special K va remporter le prix pomme de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec... Ils s'enlignent plutôt pour un autre prix pomme gâtée pour encourager l'obsession de la minceur et d'une façon très... déplacée.

vendredi 15 janvier 2010

V magazine - One size fit all

Ça y est, il était très attendu ce numéro de V magazine alors, le voilà en magasin: One size fit all, un numéro spécial affichant des mannequins de toutes les tailles. Je n'ai pas encore acheté ma copie, mais j'ai pu voir, comme tout internaute, certaines images accessibl
es en ligne. Les plus intéressantes, selon moi, sont celles des mannequins Chrystal Renn (mannequin taille 12) et Jacquelin Jablonski (mannequin taille 2) qui portent la même tenue et sont toutes deux magnifiques dans celle-ci (La photo est tirée du site de V magazine et Models.com). Vraiment intéressant d'exploiter le même vêtement pour deux tailles différentes, ça offre un nouveau regard pour la fashionista qui ne correspond pas aux standards de minceur extrême. Bon, malheureusement, la première tenue qu'exhibe ces deux mannequins est de marque Ralph Lauren qui s'est fait connaître dernièrement pour ses photoshop extrêmes. Rappelons-nous le Boycott de Ralph Lauren déclenché par Darryl Roberts, réalisateur de l'excellent documentaire America the Beautiful. Tout de même, j'ai hâte d'acheter la revue, de lire ses reportages et d'y voir ses photos.

Ce numéro de V magazine a fait parler de lui, entre autres sur le web, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne laisse pas indifférent. Certains saluent cette initiative qui s'inscrit dans une foulée d'autres initiatives (lire l'article d'Eric Wilson du New York Times à ce sujet) entre autres, au Québec, le lancement de la Charte pour une image saine et diversifiée du ministère de la Culture des Communications et de la Condition féminine. D'autres, trouvent qu'il s'agit d'une glorification de l'obésité et d'un message malsain aux générations futures... Ces derniers, je ne suis pas certaine encore s'ils me font rire ou pleurer...

La mode actuelle est synonyme de maigreur et correspond à un point qui ne témoigne pas de la santé... La mode présentée par V magazine et pour laquelle nous militons en est une de la diversité et la diversité, c'est la santé. Je vous renvoie encore une fois à l'article d'Eric Wilson car il y est entre autres question du choc que provoque Crystal Renn lorsque les gens la rencontrent. Elle n'est pas grosse, seulement... ordinaire? Il ne s'agit pas de montrer des femmes obèses, mais plutôt des femmes de toutes sortes de taille et ayant des formes de femmes: des hanches, des fesses et des seins... C'est peut-être sur ce point la plus grande réussite de ce numéro de V magazine, ils ne sont pas tombés dans l'autre extrême (seulement montrer des femmes très rondes), mais ils ont pris la peine de présenter des femmes et des hommes de différents modèles corporels.

C'est à cette fausse croyance qu'il faut maintenant s'attaquer: il n'y a pas qu'un seul type de corps étant synonyme de santé... seulement de beauté, mais... ça semble changer.

lundi 11 janvier 2010

Supersize vs superskinny


En cherchant des vidéos d'escalade sur youtube, mon Roméo est tombé sur de drôles d'émissions de télévision: Supersize vs Superskinny. Malheureusement, je n'ai pu regarder une émission complète car elles sont british et non disponible au Canada, mais le preview de youtube nous donne une bonne idée du concept.


En gros (jeu de mot...) une personne de poids très élevé rencontre une personne de poids très faible en petite tenue. Première rencontre choc de deux mondes! Clairement, les deux participants ont des problèmes relationnels avec la bouffe qui s'expriment seulement différemment. Ensuite, dans la clinique où j'ai cru comprendre que ces derniers demeurrent pour une semaine, chacun mangera le repas que l'autre aurait habituellement mangé. Donc, superskinny mange de façon gargantuesque et supersize meurt de faim. Les commentaires hors champ nous renseignent sur le contenu calorique de l'assiette et j,ai entendu un commentaire du genre:"les choix de superskinny semblent être ceux d'une fille ayant un trouble alimentaire..."


J'aurais aimé voir au moins une émission complète afin de pouvoir émettre un jugement sur cette émission de téléréalité. À première vue, ça me semble risqué... Dans les preview, aucune information sur de saines habitudes de vie n'est offerte et je ne trouve pas ça mieux que l'une mange ultra gras et riche pendant que l'autre meurt de faim. Aussi, ces participants auraient clairement besoin d'un support psychologique et certaines, d'une thérapie pour troubles alimentaires... Bref, je trouve qu'on utilise encore une fois un sujet hautement médiatisé pour en faire un traitement choc, mais tellement vide...


À défaut de pouvoir suivre l'évolution de ces participants, je m'en remet sur le défi diète du journal de Montréal... Mes commentaires suivront!

vendredi 8 janvier 2010

Contrer l'anorexie à l'allemande

J'adore mon twitter et tout ce qu'il me fait découvrir. Certains diront que c'est du temps perdu et effectivement ça prend du temps, mais les trouvailles qu'on y fait... Ça vaut l'investissement (le temps c'est de l'argent !?!). Aujourd'hui, j'ai découvert grâce à @marieeved et @patdion le vidéo de prévention de l'anorexie de l'anad un organisme de lutte à l'anorexie allemand:
Ils ont demandé à des peintres de peindre des femmes anorexiques dans le décor des peintures d'autrefois. Une note est apposée à côté de chacune des peintures offrant un message de prévention au visiteur. Le résultat est à la fois choquant et touchant, mais surtout frappant. Regardez par vous-même...

mercredi 6 janvier 2010

Cacher ce mot que je ne saurais dire!

Mon Dieu que la nouvelle recherche sur l'obésité de l'Université de Montréal fait réagir!!! Parce qu'un chercheur a OSÉ dire qu'une personne obèse sur 3 serait en bonne santé, tout le monde est révolté!!! Moi, ça me fait un peu rigoler! Ben oui, c'est pas parce que t'es gros que t'es pas en santé, y'a des gens de toutes les shapes et ce qui compte ce sont nos habitudes de vie et aussi... notre santé mentale! À virer fou avec notre poids, on va finir pas mal plus amoché que nos amis épicuriens et rond!

Ce qui me fait personnellement sauté de ma chaise, montrer des dents et grogner, ce sont toutes les offres de perte de poids rapide et sans effort du nouvel an qui reviennent à chaque année! Où se plaint-on de toutes les faussetés qui nous sont racontées? Qui protège le citoyen, le consommateur ou plus souvent qu'autrement la consommatrice? Parce que 10 livres en 4 semaines, tel que promis par Nautilus, ce n'est pas santé et PGX ne changera pas votre vie même si vous ne le faites pas...

Bon je me suis un peu emportée, mais sérieusement j'aimerais connaître des histoires de tentatives de perte de poids à l'aide ces moyens du type pilule, programme, enveloppement corporel ou infrathérapie! Anything!

J'ai rien contre les gyms et rien contre la minceur non plus, ni contre les rondeurs d'ailleurs, mais je déteste le fait qu'un seul modèle de beauté nous soit imposé et que plusieurs se cassent la tête à chercher désespérément un moyen de fitter dans le moule! Vous êtes tous beaux et belles tel que vous êtes et profitez de la vie en ce début 2010!

Cheers!"

lundi 4 janvier 2010

Le beau est vraiment toujours bizarre...

Aujourd'hui, retour au travail! J'avais un peu la ch... de revenir au quotidien, mais finalement, j'ai adoré majournée! Il faut dire que je suis choyée, mes collègues de travail sont EXTRAORDINAIRES!


Le 4 janvier, pour une chargée de projet Produits, services et moyens amaigrissants (Moi!) est une journée particulière car c'est le moment d'être à l'affût de toutes les nouvelles promesse de minceur absolue et rapide pour aider toute ces dames et ces monsieurs qui rêvent d'une silhouette de rêves! Mais cette année, c'est moins présent on dirait! Ou peut-être que je ne lis pas les bonnes revues, mais je ne trouve pas qu'il y en ait plus que d'habitude alors j'ai pas pu faire me scandaliser à propos d'une compagnie qui m'aurait horipilée avec ses promesses absurdes auxquelles trop de gens veulent croire! Mais oh surprise! J'ai reçu l'appel d'une journaliste du 24 heures au sujet du site Beautifulpeople.com qui a flushé (désolée, mais c'est tout à fait approprié comme expression dans ce cas-ci), environ 5500 de leurs membres parce qu'ils ont pris du poids pendant les fêtes...!!!??? J'étais sans mot. Premièrement, je n'étais pas au courant qu'un site du genre existait (d'ailleurs le pourquoi de la chose m'échappe toujours...) et ensuite, c'est tellement gros (désolée du jeu de mot) et grossier de flusher ces personnes parce qu'elles ont pris du poids... Je ne savais que dire et la journaliste attendait ma réaction...


Le poids est vraiment l'une des dernièeres caractéristiques d'une personne que l'on peut juger haut et fort et qui est socialement acceptable et même appréciée. Combien de fois se surprend-on à penser ou même à dire à voix haute: t'as vu comme elle a pris du poids? Bla bla bla... Jamais on oserait parler de plusieurs autres caractéristiques personnelles èa voix haute, mais le poids! D'autre part, c'est quoi LA beauté? Ceux que vous trouvez beau sont vraiment tous minces? Pas moi et j'ai bien aimé la balado diffusion de Fannie Dagenais d'ÉquiLibre sur le site de Passeport Santé et son exercice en ce qui a trait aux gens que l'on aime. À faire, vraiment... Sinon, bien je me questionne sur les raisons qui poussent les gens à s'inscrire sur ce site... Probablement le désir de se faire dire qu'ils sont beaux, d'être reconnus ainsi... Ça témoigne tout de même d'une vulnérabilité certaine et donc, qu'en est-il de ceux qui se sont fait flusher?


La beauté, ça peut être un sourire, un moment, une pensée, ça se partage, mais ça ne se cultive pas à coup de régimes, de chirurgies, de fonte ou autre moyen extérieur à soi. Du moins, pour moi... car la beauté, c'est tout personnel, intime et c'est unique à chacun, malgré ce que notre société essaie de nous faire croire.... ou avaler!

dimanche 3 janvier 2010

La vraie vie


Hier soir, nous avons regardé le très joli film Julie & Julia! Quel film délicieux! Je me suis attachée au personnage de Julie Powell au point d'aller lire son blog et de vouloir savoir ce qu'elle était devenue. Je me suis identifiée à elle parce qu'elle a fait ce que je rêve de faire, devenir écrivaine, être découverte ou je ne sais trop quoi d'autre d'un peu égoïste, mais tellement envoûtant. Elle est passée d'un travail de secrétariat ennuyant à une vie d'écrivaine gourmande passionnante... me semblait-il. Mon travail n'est pas ennuyant, loin de là, et je ne suis pas devant rien, mais je rêve toujours d'autre chose et je me surprends souvent à penser pourquoi pas moi? Pourquoi si ça arrive à d'autres, ça ne pourrait m'arriver à moi? J'ai quelques tentatives de réponse... La première et la plus probable: parce que je ne fais rien! J'écris parfois sur ce blog, mais rien de précis, sinon, je vis, mais je n'ai pas de projet concret à ce niveau du moins.

Peut-être qu'au fond je vis trop près des personnages de romans que je lis de façon boulimique. Peut-être que ça m'a éloigné de la réalité. Mais je persiste alors dans mon rêve, je veux plus, je veux vivre de rêves devenus réalité. J'ai bien trouvé mon prince charmant alors pourquoi le reste ne suivrait pas? Si vous avez des idées, n'hésitez pas qui que vous soyez!

Peu importe, demain, retour à la réalité: café, boulot, dodo, café, doc, dodo et on recommence, parsemé d'escalade, d'escapades littéraire et de yoga! C'est ma résolution du nouvel an de faire du yoga hebdomadairement!

Ah oui... Julie Powell vient d'écrire un nouveau livre dans lequel elle parle de son apprentissage de la boucherie et de son aventure extra conjugale... La réalité parfois... ça fesse!