dimanche 5 décembre 2010
La vie, la mort
L'automne fut chargé en émotions.
Je suis enceinte depuis maintenant 17 semaines et j'ai perdu mon père au tout début de ma grossesse.
La vie est remplie de contradictions.
La vie et la mort qui se côtoient en sont une des plus belles et des plus effrayantes à la fois.
Ce fut une réalité pour moi, lors de l'enterrement de mon père.
C'est assez étrange de se faire dire "Mes condoléances" suivi de "Félicitations!".
Un enterrement, ça nous confronte toujours à la réalité que toute bonne chose a une fin, même la vie. Avec mon petit bonhomme qui s'en vient, je me suis demandée ce que je voulais lui léguer.
Quand j'ai appris que j'attendais un garçon, je me suis surprise à être soulagée en me disant : "Ouf! Il ne passera pas par les mêmes étapes douloureuses d'acceptation de soi et du corps par lesquelles sa maman est passé". C'est vrai, j'ai souvent l'impression que c'est plus facile d'être un garçon que d'être une fille.
Ensuite, je me suis surprise à souhaiter avoir une fille un jour pour lui apprendre à quel point c'est merveilleux d'être une femme quand on réussi enfin à s'apprécier telle que l'on est et à se faire confiance, savoir qu'on a le droit de penser différemment.
C'est ce que je me souhaite à moi qui traverse actuellement une grande période de changements physiques, que de rester connectée à comment je me sens et d'aimer mes nouvelles rondeurs, sans trop me soucier du après, même si tout nous ramène à ce après pendant la grossesse. Tous les livres de maternité commencent (j'exagère à peine) par nous parler du poids de grossesse en nous donnant des trucs pour retrouver notre taille de guêpe après l'accouchement.
Quand je me surprends à me demander si j'ai pris trop de kilos ou à m'inquiéter de rester grosse après la grossesse, je pense à l'amour de mon père pour moi et je me dis que c'est là que se trouve le plus beau refuge intérieur et que bientôt, je connaîtrai à mon tour cette grande histoire d'amour. Pas un kilo en moins ou en trop ne rivalise avec ça.
vendredi 10 septembre 2010
Vive Jacob...
mercredi 1 septembre 2010
Lectures de poids
Je viens de terminer le livre d'Angelo Tremblay: Prenez le contrôle de votre appétit et de votre poids. Je suis surprise, j'ai aimé! L'idée générale c'est que si tu manges bien, de tout, que tu fais du sport, que tu dors bien et que t'es pas trop stressé, ton poids ne devrait pas trop être un problème. Donc il cible autre chose que les calories pour expliquer le surplus de poids! Mais, ce n'est pas mon préféré.
lundi 16 août 2010
Le pouvoir de l'image
Après avoir dit à toute la planète à quel point elle était bien dans sa peau, elle a ... maigri! Le même phénomène s'est produit avec Jennifer Love Hewitt. Des paparazzis ont dévoilé des photos peu flatteuses de cette belle actrice montrant que cette dernière avait pris du poids. Suite à cela, Mme Love-Hewitt a fait une sortie publique lors de laquelle, elle mentionnait qu'elle était merveilleusement bien dans sa peau et que d'être une taille 6, ce n'était pas ête grosse. Plusieurs femmes étaient heureuses que ces deux beautés disent publiquement que malgré leur prise de poids, elles se trouvaient magnifiques ainsi!
Est-ce que le fait que toutes les deux ont par la suite perdu le poids gagné vient discréditer le message qu'elles ont envoyé aux femmes de ce monde? Ça se discute. Personnellement, je crois que oui. Pourquoi? Parce que leur perte de poids ne s'est pas faite au hasard. C'était une démarche choisie, surtout dans le cas de Tyra Banks. Elle en a parlé publiquement et a partagé ses trucs minceurs. Elle a beau ne pas mentionner le mot diète lorsqu'elle est en onde, appelons un chat, un chat, son processus en était un de perte de poids, 30 livres en moins de 6 mois, c'est un régime. Finalement, elle ne devait pas être si bien que ça, ce qu'elle confirme dans une entrevue dans laquelle elle mentionne qu'elle se sent plus en forme et qu'elle ronfle moins depuis qu'elle a perdu du poids.
Tyra Banks est également animatrice de l'émission America's Next Top Model et c'est dans le cadre de cette émission qu'elle a comis un réel faux pas. Lors de l'audition des mannequins en devenir, elle s'est exclamée devant la minceur (maigreur!) de la taille de l'une d'entre elles. Depuis, un débat est en cours à savoir si Tyra Banks est une hypocrite.
Une chose est certaine, c'est qu'elle n'échappe pas à la pression de son milieu. Toutefois, sa réaction face à la maigreur de cette mannequin est en totale contradiction avec son message de promotion d'une image corporelle saine. À mon sens, sa réaction vient détruire toutes ses paroles précédentes. Lorsqu'elle dira qu'une femme n'a pas besoin d'être ultra mince pour être belle, ce ne sera plus crédible. Comment pouvons-nous nous départir de ces modèles de beauté qui ne représentent en aucun cas la santé? Avons-nous besoin qu'une personnalité publique nous dise que c'est correct de ne pas être ultra mince pour être belle pour le croire? Espérons que non, car cette voie semble cahoteuse et sujet aux changements...
jeudi 12 août 2010
Ignorance...
Comme je le mentionnais aujourd'hui sur twitter, je suis toujours surprise de constater à quel point les préjugés sur l'embonpoint et l'obésité sont présents, communs et partagés. Je me promène sur différents blogues et sites web sur le poids, l'image corporelle et autre sujets connexes et ce qui retient le plus mon attention, ce sont les commentaires laissés par les lecteurs.
Des explications du type "manger mieux et bouger plus" sont choses comunes. Jusque là, pas de surprise. C'est la logique qui parle. Équation simple: brûler davantage de calories que ce qui entre. Cette équation demeurre inexacte parce qu'incomplète, mais je comprends le raisonnement. Non, ce qui me surprends et me choque, ce sont les commentaires du type: « c'est bien connu, les gros sont paresseux, mangent mal... »
Ignorance!
Je n'ai pas vraiment envie d'entrer dans une explication élaborée de ma compréhension de la problématique du poids, mais il m'importe de rappeler que le fait d'être en surpoids est explicable par une multitude de facteurs non seulement individuels, mais également environnementaux: génétique, habitudes alimentaires, statut socioéconomique, santé mentale (estime de soi, image corporelle, dépression, anxiété, etc.), santé physique (maladie entraînant la prise de médicaments par exemple), environnement physique (alimentaire, piste cyclable à proximité, marketing, publicités...) et j'en oublie.
Ouverture d'esprit
Je trouve déplorable que de telles idées préconçues persistent et soient partagées ouvertement. Comment peut-on se permettre de juger sans savoir? Certains devraient apprendre à se regarder avant de juger... Il n'y a pas que le poids dans la vie et celui-ci ne peut en aucun cas être considéré comme étant un défaut puisqu'il s'agit d'une caractéristique physique et qu'une caractéristique physique n'a jamais permis de prédire un trait de caractère...
Note positive et éducative
J'ai envie de terminer sur une note positive en rappelant une initiative sur laquelle j'ai déjà écrit auparavant: Operation Beautiful! J'ai commencé à y participer en laissant des notes positives dans différents endroits publics. Je vous invite à en faire autant. C'est fou le pouvoir des mots...
Maintenant, pour ceux qui ont envie de lire sur les préjugés et l'embonpoint, plusieurs options s'offrent à vous. Le Yale Rudd Center for Food Policy and Obesity a écrit plusieurs trucs à ce sujet. En particulier un texte sur la santé publique et la stigmatisation de l'obésité. Le Dr Arya Sharma a également écrit plusieurs billets à ce sujet sur son blogue. Le Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (GROS) ont une approche différente et intéressante de l'obésité et sont très critiques par rapport aux régimes amaigrissants. Leur site vaut le détour! Finalement, pour ceux qui ont envie d'entreprendre un processus de réflexion sur leur relation avec leur corps, leur poids, la clinique Muula offre également une approche qui se distingue des autres.
mercredi 11 août 2010
Le trafic!
Autre sorte de trafic, celui de la piste cyclable Boyer! Chaque jour, plusieurs événements me surpennent, mais aujourd'hui, vraiment c'était quelque chose! Sur la piste cyclable, on voit de tout. Ce que j'ai vu de plus l'fun, c'est une fille qui s'était installée un support à café! J'étais vraiment jalouse et j'envisage suggérer la chose pour les Bixi! Mais aujourd'hui, la surprise ou l'étonnement était moins... agréable et enrichissant...
Je trouvais que le gars en avant roulait pas droit et avait une con
duite un peu risquée. J'ai finalement réalisée que c'était parce qu'il était en train de texter en roulant... Je le dépasse en faisant bien attention de ne pas me faire rentrer dedans pour me retrouver en arrière d'un gars en roller blade, en train de boire du café d'une main et de se fumer une cigarette de l'autre! Mais... il portait un casque!
Fallait que j'en parle... c'est fait, je m'sens mieux maintenant et je suis prête à affronter d'autres absurdités! C'est pas ce qui manque dans le joyeux monde de l'amaigrissement! Merci encore èa tout ceux qui m'ont fait part de leurs commentaires!
mardi 10 août 2010
Qu'est-ce qu'on fait?
J'ai passé la matinée à faire de l'escalade à Val-David avec mon amoureux et ma nièce de 16 ans. C'était vraiment une super matinée et les conditions étaient parfaites! J'en ai profité pour parler de mon sujet presque préféré avec ma nièce: l'image corporelle, dans le fond, la beauté, l'apparence physique et l'importance qu'on lui accorde. On, dans le sens de nous, c'est sûr, mais aussi dans le sens de eux: les parents, les amis, les médias, l'industrie de la mode, de l'amaigrissement... C'était vraiment intéressant.
mercredi 4 août 2010
Attention au jeûne protéiné modifié
La solution miracle n'existe pas, le corps parfait non plus!
Pour moi, c'est seulement un bon prétexte pour dire: les régimes, ça ne fonctionne pas! Je peux vous sortir les statistiques (95% des personnes reprennent le poids perdu dans les 5 années qui suivent un régime, peu importe le régime, même Weight Watchers!), il y en aura toujours pour dire: «oui mais moi je connais une fille pour qui ça a fonctionné!». Ok, elle fait partie du 5% peut-être... Donc, le rêve demeurre!!! Je ferai peut-être moi aussi partie de ce 5%! Alors aujourd'hui, je vous le demande: qu'est-ce que ça prendrait pour que vous arrêtiez d'être tenté par les différents produits, services et moyens amaigrissants? Je suis réellement intéressée par vos réponses à cette question.
Un petit mot concernant le Festival Mode et Design de Montréal
Je trouve ça vraiment fantastique de rendre la mode accessible au grand public et donc j'adore le concept de ce festival. Mais, je trouve ça dommage qu'il y ait un défilé spécifique pour la diversité corporelle. Pourquoi la diversité ne ferait-elle pas partie de l'évènement au complet? On en fait encore quelque chose d'à part, de particulier, alors que le but de la Charte, c'est tout le contraire. C'est de faire en sorte que la diversité soit la norme, parce que C'EST la norme! En plus, peut-être que ce serait bon pour les ventes des designers québécois? Ainsi, davantage de gens pourraient s'imaginer portant leurs vêtements! Je lance l'idée, mais elle me vient d'un article lu aujourd'hui dans le New York Times fort intéressant.
En terminant, j'attends vos réponses: qu'est-ce qui ferait que vous arrêteriez d'être tenté par les différents produits, services et moyens amaigrissants (Weight Watchers inclus!)?
mardi 3 août 2010
Franchement
mercredi 28 juillet 2010
Conflit d'intérêts, où te caches-tu?
samedi 24 juillet 2010
Berceuse
Je ne pourrais donner un autre titre à ce billet que celui du titre du livre que je viens de terminer, ru, mot vietnamien qui signifie petit ruisseau ou encore, berceuse. Ce dernier n'a rien avoir avec les thèmes sur lesquels j'ai l'habitude d'écrire. Seulement, ce livre m'a tant touché que je souhaiterais que tous, vous ayez la chance de lire ce petit livre plein de magie.
Il s'agit d'un roman autobiographique d'une femme, Kim Thuy, ayant été une boatpeople avant d'atterrir à Grandby!! Malgré la dureté de son histoire de vie, le livre se lit comme on lit un poème. Il nous laisse le sentiment d'être vivant! Peu importe nos faiblesses, les difficultés que l'on rencontre, peu importe... nous sommes en vie et pouvons faire de celle-ci un conte de fée, ou une histoire de chevaliers ;-)!
Bon week-end!
mercredi 21 juillet 2010
Promotion de la santé?
L'exemple de l'Angleterre
Ce matin, la Gazette traitait du programme mis sur pied en Angletterre, de prévention de l'obésité auprès des jeunes. Plusieurs parents ont reçu une lettre du National Health Service, les avisant que leurs enfants sont en surpoids. L'objectif du programme est d'agir en amont des problèmes et ce, dès le plus jeune âge. Toutefois, le moyen choisi est questionnable. En effet, la lecture de cette lettre fait en sorte que les parents se sentent inadéquats. Certains enfants se sont sentis dénigrés et selon l'article, un jeune garçon de 11 ans a refusé de manger.
Promotion de la santé?
Je dois dire que je n'appuie pas l'idée de diagnostiquer un surplus de poids chez de jeunes enfants. Il s'agit d'une période de changements et certains enfants enveloppés deviendront des adultes minces. Je suis tout à fait pour la prévention de l'obésité et des problèmes de poids auprès des parents par l'éducation à la santé et le développement d'environnements favorables (piste cyclables, parcs amménagés, activités gratuites dans le quartier, etc), mais le fait de cibler certains parents en fonction du poids de leurs enfants?
Plus de mal que de bien...
Le risque de stigmatisation est réel. Six ans, onze ans... c'est jeune pour déjà commencer à pernser à son poids... C'est le temps de s'amuser et c'est à cet âge qu'on développe notre confiance en soi. Il me semble qu'il ne s'agit pas d'une option positive et qu'elle rsique de créer davantage de problèmes pour les enfants et pour les parents. De plus, une recherche publiée récemment, réalisée au Québec témoigne de la difficulté des parents à être actifs et à rester mince. De pointer leur enfant du doigt n'est rien pour aider leur sentiment de compétence parentale. Encourageons les activités parents-enfants et ce, peu importe le poids. La santé, c'est aussi de bonnes relations parents-enfants... En terminant, je vous invite à lire le billet du Dr Arya Sharma sur son blogue et à visionner ce ">vidéo du Rudd center au sujet de la stigmatisation des jeunes avec un surplus de poids à l'école.
vendredi 21 mai 2010
Vivre de ses échecs
Perdez du poids: sans effort, en dormant, sans rien changer, en mangeant tout ce que vous voulez, rapidement... Parfois jusqu'à 30 livres par mois.
Rendez-vous dans votre pharmacie et vérifiez par vous-même!
jeudi 20 mai 2010
Funambule
L'image ou la santé?
C'est une discussion de cuisine que j'ai avec plusieurs amies. On réalise qu'on est toutes pas mal préoccuppées par notre poids et ce, peu importe celui-ci. Moi, par exemple, je fais de l'escalade de façon assez intense ce qui me permet d'avoir un poids dans lequel je suis bien. Notez l'utilisation de:"ce qui me permet". J'associe donc mon poids à ma pratique d'escalade. Est-ce sain? Peut-être. Du moins, j'ai ce que l'on appelle aujourd'hui: de saines habitudes de vie! Poursuivons... lorsque je me suis blessée au genou l'an dernier, là, j'ai paniqué! Plus d'escalade pour 2 mois! Ça y'est, l'obésité me guettait... C'est toujours sain? J'en doute...
On est plusieurs comme ça à s'être dotté de comportements sécurisants un peu comme une obsessive-compulsive le ferait, mais quand un imprévu arrive, attention, quelle est notre réaction! Comprenez-moi bien, j'adore l'escalade et je ne grimpe pas pour maintenir mon poids. C'est plus comme un bénéfice secondaire, mais quand même un important bénéfice secondaire.
Une majorité un peu trop préoccuppée
Dans le fond, je me questionne quant à savoir si on est pas toute un peu en préoccupation excessive. Et si tel est le cas, pourquoi? Personnellement, je rêve du jour où je ferai les choses simplement pour le plaisir sans plus me préoccupper des impacts sur mon poids et mon apparence physique. Je serai d'ailleurs confrontée sous peu puisque je souhaite faire le défi des têtes rasées de Leucan. Je souhaite sincèrement que cette expérience me permette de franchir un pas de plus vers la liberté.
mercredi 19 mai 2010
La créativité, à quel prix?
D'abord un geste symbolique
Ce qu'il faut comprendre avant tout, c'est qu'il s'agit d'abord d'un geste symbolique cherchant à sensibiliser la population à la question de l'image corporelle. La France s'est dotée d'une Charte sur l'image corporelle, similaire à la nôtre. En fait, ce mouvement est né en Europe.
Cette député souhaitait aller plus loin, d'où son idée du projet de loi. En fait, la Charte sensibilise le milieu de la mode et des médias. Le projet de loi ferait en sorte qu'un geste concret serait posé. Sur toute photo de publicité ou de mode ayant fait l'objet de retouches corporelles, nous y trouverions la mention: "Cette photo a été retouchée". Je pense qu'il est même question d'y indiquer le nombre de retouches ayant été effectuées. Un logiciel créé en France permet d'analyser les photos et d'identifier toutes les retouches corporelles.
Brime-t-on la créativité?
Ce projet de loi a entraîné une levée de boucliers. Plusieurs y voient une atteinte à la créativité. J'en discutais avec ma mère ce matin et j'ai bien aimé son analogie. Elle y voyait un parallèle avec les publi-reportages. Vous savez ces reportages publicitaires qui nous parlent par exemple de surplus de poids tout en nous amenant doucement vers un produit qui nous permettrait de régler ce problème facilement. Les créateurs de ces publi-reportages ont l'obligation d'indiquer ce dont il s'agit. Dans cette même veine, il ne s'agit pas d'empêcher les retouches photos, mais plutôt d'informer le public du fait que cette photo a été retouchée au niveau du corps du mannequin.
Y-a-t-il du mal à vendre du rêve?
Nous sommes nombreuses et nombreux, face à une photo de mode, à oublier qu'il ne s'agit pas du reflet de la réalité, mais plutôt d'un idéal inatteignable. La mannequin était sûrement déjà magnifique, mais on la rend icônique. Est-ce mal? En soi, non. Ce qui est mal, ce sont les dommages que ces images font au niveau de l'estime de soi et pire encore parfois. Les revues de mode gagnent à faire en sorte que leur public oublie qu'il ne s'agit pas d'un reflet de la réalité. Les designers et les publicitaires aussi. Leurs produits se vendent ainsi. Mais je crois que ces produits se vendraient tout aussi bien même si le lecteur savait que la photo avait été retouchée, peut-être même mieux. L'écart nous semblerait moins grand entre notre image et celle illustrée. Nous aurions donc davantage confiance qu'en achetant les vêtements portés par la mannequin ou son maquillage, nous pourrions lui ressembler. Je lance l'idée.
Personnellement, j'aimerais beaucoup me faire rappeller qu'il s'agit de photos retouchées. Vous imaginez, malgré que je travaille dans ce domaine, j'oublie devant ces femmes magnifiques qu'il ne s'agit que d'un rêve illustré...
mardi 18 mai 2010
Nouvelles mamans sous influence
La super maman!
Le 27 mars dernier, le magazine québécois La Semaine nous montrait une belle photo de Jacynthe René, qui a retrouvé sa taille fine, 5 mois après son accouchement. Elle nous y livre généreusement, ses trucs minceurs! Elle allaite toujours soit dit en passant. Je peux me tromper, mais il me semble que la période de l'allaitement n'est pas idéale pour se soummettre à un régime minceur. Mais, c'est plus que ça au fond. Mon inquiétude face à ce phénomène ne tient pas seulement à la santé des mamans, mais à leur bien-être et à celui de toutes les femmes au fond. Personnellement, je ne voulais pas d'une super maman, mince, sportive, qui travaille, a des loisirs et trouve le temps de s'occupper de ses enfants. C'est beaucoup de pression pour la petite fille qui grandit d'avoir un modèle de perfection
Un problème inter générationnel
D'autre part, je me suis toujours dit qu'en vieillissant, mes préoccupations pour mon image cèderaient la place à des préoccupations autres, reliées à des choses plus.... essentielles? Mais il semble que non. Le phénomène se retrouve chez des femmes de 10, 15, 20, 40, 65 ans... Il me semble que c'est beaucoup d'énergie d'investie dans la modification de soi et trop peu dans la découverte de soi. On est plus qu'un corps et on aime pas les gens pour ce dont ils ont l'air, mais pour ce qu'ils sont et à vouloir tous être semblables, on finit par y parvenir. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle.
Je ne veux pas attendre d'être malade pour réaliser que finalement, j'ai passé ma vie à m'occupper de futilités. Lorsqu'on est malade, c'est le corps qui est malade, mais si on connaît bien son être, on peut donc se sentir fort malgré la maladie... Mais, c'est seulement mon opinion...
Je souhaite aux nouvelles mamans d'aimer ce nouveau corps car c'est lui qui a donné la vie, de le traiter avec respect et de le chérir. J'espère que j'en ferai autant quand je serai maman.
dimanche 16 mai 2010
Beauté botoxée
Fontaine de jouvence
Le botox est donc aujourd'hui la fontaine de jouvence de plusieurs femmes et pas seulement des actrices. Selon un article paru dans La Presse d'hier matin, de nombreuses québécoises s'abreuvent à cette fontaine de jouvence. Des québécois aussi, soit dit en passant. Dans le même cahier, nous pouvions y lire également, une magnifique entrevue avec Claire Lamarche par Nathalie Petrowski et cette fois on y présentait l'anti-thèse de la femme botoxée. Et sérieusement, je ne pouvais m'empêcher de la trouver magnifique et tellement plus intéressante, moi qui quelques minutes plus tôt, disait à mon amoureux que je ne pouvais jurer sur tous les saints que je n'y aurais pas recours un jour.
La beauté, c'est quoi au fond?
Il me semble que nous passons une grande partie de notre vie à nous inquiéter de ce dont nous avons l'air et à se trouver moche la plupart du temps pour finalement trouver que nous n'étions pas si mal du tout une fois le temps passé et se dire qu'on aurait dû en profiter. Je me suis souvent surprise intérieurement à penser que si j'étais plus mince ou mieux habillée, je serais plus heureuse. Mais le bonheur n'a rien avoir là-dedans, je le sais aujourd'hui et tous les jours, des évènements me le rappellent. Pourtant, il m'arrive encore de croire qu'habillée autrement ou si j'avais de plus beaux cheveux, je serais plus épanouie. Dans ces moments, j'essaie de me demander qui sont les femmes que je trouve belles dans ma vie, pas des actrices, des vraies femmes que je côtoie. Aucune n'est semblable, elles ne sont pas toutes minces et ont des cheveux parfois frisés, des fois blanc et parfois courts, rien qui ne correspond à l'image que je souhaiterais me renvoyer dans la glace. Alors, la beauté, c'est plein de choses qui ne se voient pas mais qui se sentent, qui se dégagent et qui nous illuminent.
Pour en finir avec le botox!
Si vous souhaitez y avoir recours, renseignez-vous bien avant de choisir votre médecin! Mais personnellement,finalement, je ne pense pas y avoir recours un jour. Je tenterai de miser sur l'adage qui dit que nous paraissons l'âge de notre coeur et donc de tenter de conserver un coeur d'enfant!
samedi 15 mai 2010
Le sexe vend? correction: l'image de ce à quoi une femme veut ressembler vend!
Mise en contexte
Aux États-Unis (ici aussi soit dit en passant!), plus de 50% de la population est en surplus de poids. Pas étonnant que toutes les revues pour femmes promettent sur leur page couverture, une perte de poids rapide et fulgurante! Les chercheurs de l'étude en question ont voulu testé cette présomption: est-ce vendeur étant donné le contexte d'obésité ou simplement dû au fait que les femmes veulent toutes être plus minces? Ils ont fait passé une imagerie par résonance magnétique à des femmes sans trouble alimentaire (vérifié à l'aide de questionnaires validés) et à des femmes souffrant de boulimie.
Résultats
On leur présentait à toutes des images de femmes sexy et minces et on leur demandait de s'imaginer qu'on leur disait qu'elle ressemblait à ces femmes. Le cerveau de toutes les participantes ont réagi de façon identique.
Ensuite, on leur présentait des images de femmes avec un surplus de poids et toutes présentaient une réaction au niveau du cortex préfrontal. Toutes doutaient de leur valeur en tant que personne et se remettaient en question.
Du côté des hommes: nada! Ils s'en foutent complètement qu'on leur présentent des hommes minces et sexy ou poilu et bedonnant!
Contexte social???
Les auteurs se demandent donc s'il s'agit d'un facteur social ou biologique. Pour cela, il faudrait reproduire la même étude, mais dans un contexte complètement opposé, c'est-à-dire où la pression liée à l'apparence physique serait sur les hommes. Quelqu'un connaît un tel endroit?
D'ici là, ce que l'on comprend c'est que les revues pour femmes gagnent à vendre des diètes miracles et à mettre des femmes sexy en bikini et que les revues pour hommes gagnent aussi à mettre des femmes sexy en bikini!
Mais tout de même, ça démontre l'importance de non seulement adresser le problème d'obésité que connaît nos pays industrialisés, mais aussi de travailler sur la promotion d'une image corporelle saine et diversifiée (merci la Charte!)
jeudi 13 mai 2010
Une image vaut mille mots
Je n'ai donc pas de réponse en ce samedi matin, seulement des réflexions. Je tiens en terminant à souligner l'initiative d'Elle Québec avec son numéro sans maquillage (voir photo de Caroline Dhavernas tirée du site de Elle Québec)! Les photos sont magnifiques! J'ai participé à la Journée sans maquillage et je dois admettre que ce ne fut pas facile de me passer de mascara!Mais, le temps que ça donne pour déjeuner! Wow!
mercredi 12 mai 2010
Attention à vos vêtements!
Que de telles aberrations se produisent, me rappellent à quel point l'égalité entre les hommes et les femmes n'est toujours pas gagnée. Personnellement, je vois un lien entre ce jugement, l'image corporelle et les médias.
Hypersexualisation de la mode
Je le dis et le redis, je ne suis pas puritaine. Pourtant, chaque jour, je suis choquée par des images de mode présentes dans mon environnement visuel. En ce moment, deux publicités en particulier m'irritent plus particulièrement: Guess et Buffalo.
De voir ces femmes jouées un rôles de femmes en chaleur disponibles et soumises... et partout dans la ville... On part de loin. À une époque, c'était osée de montrer les mollets d'une femme et aujourd'hui... Est-on allé trop loin? Je pense que oui.
Et ça entretient une vision particulière de la femme dans la conscience collective. Celle d'une femme d'abord sexuelle, soumise au désir de l'homme et prenant plaisir à sa situation de soumission.
Je n'ai absolument rien contre une mode sexy et osée. Rien contre l'idée qu'une femme veulent être à son meilleur et dévoiler ses atouts. C'est l'attitude qui me dérange. La ligne est mince entre assumée sa féminité et son pouvoir de séduction versus l'hypersexualisation de la femme image pour laquelle le pouvoir n'est plus dans les mains de cette dernière.
Sex and the City
Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis une grande fan de Sex and the City. Pour moi, cette émission était la première qui donnait le droit aux femmes de vouloir jouir et faire l'amour pour le plaisir. Elles sont parfois vulnérables, mais on ne les sent jamais soumises. Pourtant, elles sont sexy et provoquantes, mais jamais vulgaires ou trash. Pour moi, il s'agit d'une sexualité de la femme beaucoup plus saine que celle affichée partout dans les rues de Montréal et qui fait en sorte que je voudrais protéger les yeux de mes nièces face à ces images dégradantes de femmes.
Pas de justice
Je reviens au cas mentionné en intro de ce billet. Comment un juge peut-il acquitté un homme de viol parce que sa victime portait des skinny jeans? Les skinny jeans sont à la mode depuis quelques temps et nous en avons pratiquement toutes, au moins une paire dans notre garde-robe. Mais en fait, l'argument du juge était qu'il fallait que la victime ait elle-même retirée ses jeans puisqu'ils sont si serrés. Donc, il a complètement ignoré le fait qu'elle peut l'avoir fait sous la menace, que son agresseur peut être assez fort pour les lui retirer ou enconre qu'elle a peut-être eu envie de batifoller avec lui sans toutefois consentir à être violée! Peu importe le type de vêtement ou la quantité de ces derniers sur le corps d'une femme, il me semble que rien ne peut justifier un acte sexuel non consentant.
Cette histoire est très inquiétante en ce qui concerne l'égalité des hommes et des femmes face à la justice. Je me console en me disant que ce ne serait jamais arrivé au Québec... du moins, je le souhaite...
mardi 11 mai 2010
La beauté, une question de poids
Image corporelle et surplus de poids
Les régimes amaigrissants ne règleront pas le problème de surcharge pondérale de notre population! Ils connaissent des échecs dans 95% des cas. Comme le disait Lyne Mongeau dans un article sur l'industrie de l'amaigrissement paru dans La Presse en janvier dernier: «C'est la seule industrie qui vit de ses échecs!». En fait, plus souvent qu'autrement, ils contribuent à la prise de poids (phénomène du yoyo). Donc, de faire une Journée internationale sans diète devient en fait un prétexte pour parler des risques de ces méthodes et moyens qui sont partout dans notre environnement médiatique, même pendant les pauses publicitaires d'émissions pour enfants (publicité de Weight Watchers pendant l'émission Kaboom à Télé-Québec!).
D'autre part, l'image corporelle a été associée à l'indice de masse corporelle. Bon, l'oeuf ou la poule? Les études ne permettent pas de répondre à cette question. Je me permets de parler de mon expérience personnelle très modeste du temps où j'étais entraîneure. Plusieurs femmes me consultaient pour perdre du poids. Parfois elles avaient un surplus de poids, d'autres fois non. Toujours je me suis intéressée au pourquoi de ce désir: la santé? l'apparence? Ce sont toutes des bonnes réponses. C'est correct de vouloir se trouver plus belle! Mais souvent, il y avait plus encore: mauvaise estime de soi, symptômes de dépression, rupture récente, etc. Elles pensaient qu'en perdant du poids, les autres problèmes disparaîtraient comme par magie! Alors, on en parlait beaucoup. Pour plusieurs, c'était la première fois qu'elles prenaient soin d'elles et ce seul fait entraînait graduellement des petits changements dans leurs habitudes de vie qui au fil du temps ont entraîné une perte de poids. Ce que je veux dire c'est que finalement, ce n'est pas tant la perte de poids qui leur a fait du bien, mais tout le reste et surtout le fait d'apprendre à s'aimer et à s'occuper d'elles.
Pour un changement de la norme
Ainsi, je ne suis pas contre la perte de poids en soi. Je comprends tout à fait qu'une femme se sente inconfortable dans son corps et qu'elle souhaite perdre les livres en trop. Je suis la première à me trouver moins jolie lorsque je prends, ne serait-ce que quelques livres. Pour moi, le problème n'est pas à ce niveau. C'est davantage l'uniformité des modèles qui nous sont présentés qui causent problèmes. Nous ne serons jamais toute semblablement mince. Et nous ne serons jamais comme les mannequins qui nous sont présentés dans les revues de mode. Elles-même ne sont pas ainsi dans la vie. Ces images sont retouchées au détail près. Les récentes photos de Britney Spears qui a courageusement accepté leurs publications en font foi. Pour certaines l'écart est si grand que ça en est souffrant. C'est aussi une réalité et pas besoin d'avoir un trouble du comportement alimentaire pour ressentir une souffrance significative. Je suis donc pour un changement de la norme.
Des exemples?
Actuellement, les femmes rondes n'ont aucun magazine de mode à dévorer le dimanche matin! Rien! Parfois, certaines revues font des numéros spéciaux femmes rondes, mais à part ça, nada! Ah oui, il y a la circulaire Reitmans avec sa section taille plus, mais ça ne satisfait pas la fashionista! Alors, j'aimerais que dans les revues on y voit des mannequins tailles 0-2-4-6-8-10-12... Pour ça, il faudra que les designers fassent des échantillons de toutes ces tailles. C'est peut-être compliqué, mais c'est ce que ça prendra.
Je pense qu'il faudrait se doter d'une réglementation interdisant la publicité de produits, services et moyens amaigrissants aux heures de grande écoute ou du moins, pendant les émissions pour enfants. Deux fillettes de 8 ans récitant par coeur une publicité de Weight Watchers, c'est perturbant!
Individuellement, il faudra également revoir nos façons de parler du poids: devant les enfants, entre copines, avec notre conjoint. Il y a des choses aussi qu'on se dit à soi qu'on ne dirait jamais aux autres. On est souvent très sévère à notre endroit et nous utilisons des critères pour nous juger que nous n'utiliserions même pas avec notre pire ennemi.
Finalement, je pense qu'il faut également admettre collectivement que la beauté intérieure reflète à l'extérieur, mais que l'inverse n'est pas vrai. Sinon, comment expliquer à une victime du cancer, qui perdra ses cheveux, qu'elle est magnifique malgré tout parce qu'elle est une battante et que sa force intérieur rayonne!
Vous êtes magnifiques, ne l'oubliez pas et vous avez un pouvoir de faire changer les choses et surtout les normes, entre autres par vos comportements d'achat et en faisant entendre votre voix!
dimanche 9 mai 2010
Confusion
Peut-être est-ce parce que mon innocence s'est envolée suite à ma consultation du blogue de Mélodie Nelson? Je blague... Mais n'empêche, je me sens dérangée par cet ex-escorte qui parle de ce métier ouvertement, librement et sans goût amer, au contraire.
Je me croyais ouverte d'esprit et je me sens en ce petit matin frisquet de mai, comme une puritaine froissée.
Ce n'est pas la femme en soi, mais l'idée que non seulement c'est ok, mais que c'est l'fun et qu'on peut y trouver son prince charmant, qui m'a remuée.
Première réaction: drôle d'exemple pour les jeunes filles (image de mes nièces en tête direct!). Mais je ne m'arrête pas là... je réfléchis encore... est-ce là le féminisme des années à venir?
Je sais que je ne pourrai m'y identifier et pourtant je me sens tout de même féministe jusqu'au bout des dents. Je souhaite ardemment que les femmes soient bien dans leur peau, mieux, qu'elles se trouvent belles à craquer et croquer! Je souhaite aussi que toutes se sentent libre sexuellement de faire au lit tout ce qui les fait grimper au plafond, chanter l'opéra (en hommage à Samantha de Sex in the City), etc. Je veux aussi l'égalité homme-femme dans toutes les sphères de notre vie et entre autres en publicité.Je veux plus de femmes en politique car il me semble que le monde ne s'en porterait que mieux, mais qu'elles n'aient pas à coucher avec la bonne personne pour se rendre au sommet d'une entreprise. Je n'aime pas l'idée de la femme objet, je la rejette ou plutôt je me bats contre elle, sans me battre contre la femme qui en est l'objet.
Bref, je m'interroge sur l'avenir du féminisme... lirai-je le livre de Mélodie Nelson? Peut-être... Suivrai-je son blogue? Sans aucun doute. J'aime bien me sentir remuer et j'admire son franc parler.
mercredi 21 avril 2010
impermanence
dimanche 31 janvier 2010
le bonheur est tout à côté...
Dans cette même veine à quelques pas près, je suis allée voir au théâtre Prospero la très bonne pièce Emma de Dominique Breda. Excellent et cette fois-ci, c'est Madame Bovary qui nous apparaît d'une actualité troublante. Pièce indescriptible, merveilleuse tout en étant profondément touchante. La comédienne est extraordinaire, le texte original, mais... c'est trop tard maintenant, c'était la dernière représentation.
Alors quoi... pourquoi traiter de ces deux sujets dans un même billet? Parce que pour moi, tant le dossier sur l'image de Châtelaine que la pièce Emma sont des cris d'appel aux femmes pour les faire réagir, se questionner, se révolter, s'exprimer... Les hommes aussi d'ailleurs, particulièrement la pièce Emma. Je crois que le personnage aurait pu être masculin. D'ailleurs comme Emma le dit si bien, nous sommes tous des madame Bovary... en quête du bonheur que seul le bonheur rendrait heureux... et les publicitaires l'ont si bien compris qu'ils gagnent leur vie de notre faiblesse et de notre manque de révolte, notre acceptation sans remise en question de ce qu'ils nous offrent comme si le bonheur était si proche... tout à côté.
Je vous laisse sur le très beau poème d'Hector de St-Denys Garneau qui accompagnait le feuillet de la pièce Emma : l'Accompagnement
Je marche à côté d'une joie
D'une joie qui n'est pas à moi
D'une joie à moi que je ne puis pas prendre
Je marche à côté de moi en joie
J'entends mon pas en joie qui marche à côté de moi
Mais je ne puis changer de place sur le trottoir
Je ne puis pas mettre mes pieds dans ces pas-là
et dire voilà c'est moi
Je me contente pour le moment de cette compagnie
Mais je machine en secret des échanges
Par toutes sortes d'opérations, des alchimies,
Par des transfusions de sang
Des déménagement d'atomes
par des jeux d'équilibre
Afin qu'un jour, transposé,
Je sois porté par la danse de ces pas de joie
Avec le bruit décroissant de mon pas à côté de moi
Avec la perte de mon pas perdu
s'étiolant à ma gauche
Sous les pieds d'un étranger
qui prend une rue transversale.
samedi 16 janvier 2010
Les messages de Special K...
Ok, là c'est la féministe en moi qui crie... Qui a vu la pub de Special K, celle où la maman qui a une robe de chambre du Père Noël est penchée vers le sapin et sa petite fille qui la voit de dos lui dit: "Père Noël, c'est toi?" et la voix hors champ nous fait comprendre que la maman a grossi du popotin pendant les vacances des fêtes et que la solution c'est Special K... Vous ne criez pas? Moi, j'en revenais pas... C'était pendant l'émission de Bruno: Partir Autrement et mon chum et moi, on était bouche bée... C'est même pas le message de perte de poids qui me fâche le plus que la grossièreté de la pub, son manque de finesse... Bon, je savais que Special K n'était pas champion pour passer des messages intéressants et santé, mais à ce point manqué de jugement... Où est-ce qu'on porte plainte pour publicité sexiste? Un guide existe pour vous aider à porter plainte sur le site de la Coalition nationale contre les publicités sexistes. C'est pas cette année que Special K va remporter le prix pomme de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec... Ils s'enlignent plutôt pour un autre prix pomme gâtée pour encourager l'obsession de la minceur et d'une façon très... déplacée.
vendredi 15 janvier 2010
V magazine - One size fit all
lundi 11 janvier 2010
Supersize vs superskinny
vendredi 8 janvier 2010
Contrer l'anorexie à l'allemande
Ils ont demandé à des peintres de peindre des femmes anorexiques dans le décor des peintures d'autrefois. Une note est apposée à côté de chacune des peintures offrant un message de prévention au visiteur. Le résultat est à la fois choquant et touchant, mais surtout frappant. Regardez par vous-même...
mercredi 6 janvier 2010
Cacher ce mot que je ne saurais dire!
Ce qui me fait personnellement sauté de ma chaise, montrer des dents et grogner, ce sont toutes les offres de perte de poids rapide et sans effort du nouvel an qui reviennent à chaque année! Où se plaint-on de toutes les faussetés qui nous sont racontées? Qui protège le citoyen, le consommateur ou plus souvent qu'autrement la consommatrice? Parce que 10 livres en 4 semaines, tel que promis par Nautilus, ce n'est pas santé et PGX ne changera pas votre vie même si vous ne le faites pas...
Bon je me suis un peu emportée, mais sérieusement j'aimerais connaître des histoires de tentatives de perte de poids à l'aide ces moyens du type pilule, programme, enveloppement corporel ou infrathérapie! Anything!
J'ai rien contre les gyms et rien contre la minceur non plus, ni contre les rondeurs d'ailleurs, mais je déteste le fait qu'un seul modèle de beauté nous soit imposé et que plusieurs se cassent la tête à chercher désespérément un moyen de fitter dans le moule! Vous êtes tous beaux et belles tel que vous êtes et profitez de la vie en ce début 2010!
Cheers!"
lundi 4 janvier 2010
Le beau est vraiment toujours bizarre...
dimanche 3 janvier 2010
La vraie vie
Hier soir, nous avons regardé le très joli film Julie & Julia! Quel film délicieux! Je me suis attachée au personnage de Julie Powell au point d'aller lire son blog et de vouloir savoir ce qu'elle était devenue. Je me suis identifiée à elle parce qu'elle a fait ce que je rêve de faire, devenir écrivaine, être découverte ou je ne sais trop quoi d'autre d'un peu égoïste, mais tellement envoûtant. Elle est passée d'un travail de secrétariat ennuyant à une vie d'écrivaine gourmande passionnante... me semblait-il. Mon travail n'est pas ennuyant, loin de là, et je ne suis pas devant rien, mais je rêve toujours d'autre chose et je me surprends souvent à penser pourquoi pas moi? Pourquoi si ça arrive à d'autres, ça ne pourrait m'arriver à moi? J'ai quelques tentatives de réponse... La première et la plus probable: parce que je ne fais rien! J'écris parfois sur ce blog, mais rien de précis, sinon, je vis, mais je n'ai pas de projet concret à ce niveau du moins.
Peut-être qu'au fond je vis trop près des personnages de romans que je lis de façon boulimique. Peut-être que ça m'a éloigné de la réalité. Mais je persiste alors dans mon rêve, je veux plus, je veux vivre de rêves devenus réalité. J'ai bien trouvé mon prince charmant alors pourquoi le reste ne suivrait pas? Si vous avez des idées, n'hésitez pas qui que vous soyez!
Peu importe, demain, retour à la réalité: café, boulot, dodo, café, doc, dodo et on recommence, parsemé d'escalade, d'escapades littéraire et de yoga! C'est ma résolution du nouvel an de faire du yoga hebdomadairement!
Ah oui... Julie Powell vient d'écrire un nouveau livre dans lequel elle parle de son apprentissage de la boucherie et de son aventure extra conjugale... La réalité parfois... ça fesse!