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dimanche 18 octobre 2009

Charte québécoise pour une image saine et diversifiée

Les sceptiques diront que ce ne sont que des voeux pieux, de mon côté, malgré mon scepticisme, je me dis qu'il s'agit d'un petit pas. Et quand il s'agit d'image corporelle, pour moi, tous les pas, petits et grands, comptent.


La Charte comprend 7 énoncés auxquels les agences de mode, de pub et autres reliées au milieu de la mode pourront adhérer.
Les voici:

1) Promouvoir une diversité d'images corporelles comprenant des tailles, des proportions et des âges variés.

2) Encourager de saines habitudes autour de l'alimentation et de la régulation du poids corporel.

3)Dissuader les comportements excessifs de contrôle du poids ou de modification exagérée de l'apparence.

4) Refuser de souscrire à des idéaux esthétiques basés sur la minceur extrême.

5) Garder une attitude vigilante et diligente afin de minimiser les risques d'anorexie nerveuse, de boulimie et de préoccupation malsaine à l'égard du poids.

6) Agir à titre d'agents et d'agentes de changement afin de mettre de l'avant des pratiques et des images saines et réalistes du corps.

7) Faire connaître la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée auprès de nos partenaires, de nos clientèles et de nos relations professionnelles tout en participant activement à l'adhésion à ses principes et à leur respect.


Je me demande quand même quelles seront les mesures envisagées pour suivre l'évolution de la mise en oeuvre de cette Charte. Pour l'instant, dans les autres pays où une charte du genre existe, peu de changements sont visibles pour le citoyen "ordinaire". Certains ont choisis de fixer un IMC limite aux mannequins participant aux défilés, mais hormis cela, rien je crois.


Certaines revues ont d'elles-même choisies d'offrir à leurs lectrices des modèles de tailles différentes et il semble que ce fut apprécié par ces dernières (Glamour de septembre et le dernier Elle Québec), mais ce sont une minorité d'images de ce genre qui sont offertes aux femmes.
Toutefois, je crois que ce genre d'initiatives en rejoint plusieurs.

Je ne crois pas que les images à elles seules soient responsables des troubles du comportement alimentaires, mais je pense qu'elles font partie du problème et qu'elles peuvent donc contribuer à amélirore la situation actuelle. Je ne suis pas assez naïve pour croire que cette Charte sauvera ne serait-ce qu'une personne, mais elle témoigne d'une volonté d'admettre la responsabilité des images offertes aux femmes dans leur appréciation d'elle-même. Un pas...