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mercredi 21 juillet 2010

Promotion de la santé?

Les risques de la prévention en ce qui a trait à la problématique du poids, c'était mon sujet de maîtrise il y a de cela maintenant plus de 4 ans. À cette époque, j'étais convaincue que nos programmes de prévention de l'embonpoint et de l'obésité risquaient de créer une préoccupation grandissante par rapport à notre poids et à notre santé. Aujourd'hui? Je suis plus modérée et je comprends l'importance de prévenir l'obésité, mais je suis toujours aussi soucieuse de ne pas exacerber une préoccupation excessive à l'égard du poids chez les gens ciblés par tous ces programmes voulant promouvoir la santé.

L'exemple de l'Angleterre
Ce matin, la Gazette traitait du programme mis sur pied en Angletterre, de prévention de l'obésité auprès des jeunes. Plusieurs parents ont reçu une lettre du National Health Service, les avisant que leurs enfants sont en surpoids. L'objectif du programme est d'agir en amont des problèmes et ce, dès le plus jeune âge. Toutefois, le moyen choisi est questionnable. En effet, la lecture de cette lettre fait en sorte que les parents se sentent inadéquats. Certains enfants se sont sentis dénigrés et selon l'article, un jeune garçon de 11 ans a refusé de manger.

Promotion de la santé?
Je dois dire que je n'appuie pas l'idée de diagnostiquer un surplus de poids chez de jeunes enfants. Il s'agit d'une période de changements et certains enfants enveloppés deviendront des adultes minces. Je suis tout à fait pour la prévention de l'obésité et des problèmes de poids auprès des parents par l'éducation à la santé et le développement d'environnements favorables (piste cyclables, parcs amménagés, activités gratuites dans le quartier, etc), mais le fait de cibler certains parents en fonction du poids de leurs enfants?

Plus de mal que de bien...
Le risque de stigmatisation est réel. Six ans, onze ans... c'est jeune pour déjà commencer à pernser à son poids... C'est le temps de s'amuser et c'est à cet âge qu'on développe notre confiance en soi. Il me semble qu'il ne s'agit pas d'une option positive et qu'elle rsique de créer davantage de problèmes pour les enfants et pour les parents. De plus, une recherche publiée récemment, réalisée au Québec témoigne de la difficulté des parents à être actifs et à rester mince. De pointer leur enfant du doigt n'est rien pour aider leur sentiment de compétence parentale. Encourageons les activités parents-enfants et ce, peu importe le poids. La santé, c'est aussi de bonnes relations parents-enfants... En terminant, je vous invite à lire le billet du Dr Arya Sharma sur son blogue et à visionner ce ">vidéo du Rudd center au sujet de la stigmatisation des jeunes avec un surplus de poids à l'école.

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